BRAS DE FER

L'étau se resserre autour de l'ancien socialiste qui avait très tôt rallié le camp du candidat Macron pour la présidentielle 2017. Devenu député LREM, Jean-Jacques Bridey pourrait toutefois devoir répondre devant la justice de son passé socialiste.
Le PNF a ouvert une quinzaine d'enquêtes préliminaires distinctes visant une quinzaine de parlementaires quant à l'utilisation de leur IRFM. Il leur est reproché des dépenses allant de 20 000 à 80 000 euros, qui étaient alors interdites par la loi.
«Si je peux, avec d’autres, contribuer à allumer une lueur d’espoir, je le ferai» : ancien Premier ministre considéré comme consensuel par une bonne partie du PS, Bernard Cazeneuve se dévoile chaque jour un peu plus et rêve de l'Elysée.
Alors que le congrès du PS est prévu pour le 6 avril, les spéculations sur les candidatures pour prendre en main la rose au poing fleurissent. Ce 30 novembre, un premier postulant a officialisé sa candidature. Il s'agit du député Luc Carvounas.
Dans la foulée de la polémique autour d'un tweet de Gérard Filoche, le journaliste Jean-Michel Apathie a questionné Jean-Christophe Cambadélis sur le discours de François Hollande contre la finance en 2012, qu'il juge suspect.
Sur la centaine de permanents employés par le PS, ils seront à peine une quarantaine à conserver leur emploi, à cause du marasme financier dans lequel les récentes défaites électorales ont plongé le parti. La grogne s'installe.
Ayant vu plusieurs de ses candidats éliminés dès le premier tour des législatives, le Parti socialiste a connu son score le plus bas depuis sa création en 1969. A défaut de satisfaire les ténors du parti, il a fait rigoler certains internautes.
Après le premier secrétaire du PS qui s’estimerait heureux si son parti obtenait 15 députés, l'ex-candidat socialiste à la présidentielle, éliminé dès le premier tour, ne se fait pas d’illusion sur l’issue des législatives.
Matignon a présenté le 6 juin son projet de réforme du code de travail. Les responsables du Parti socialiste (PS) et de la France insoumise expriment leur perplexité et opposition face aux annonces du gouvernement.
Si Marine Le Pen se réjouit et que La France insoumise espère d'Emmanuel Macron un revirement vers une politique étrangère moins atlantiste, Yannick Jadot (EELV) ne mâche pas ses mots et estime que le président français «se la joue trop».
Plusieurs ténors Les Républicains ont poursuivi leurs attaques contre Richard Ferrand, mis en cause notamment dans une affaire de montage immobilier, le ministre et candidat aux législatives dénonçant de son côté une «exploitation politique».
Le premier secrétaire du Parti socialiste, a dénoncé le 26 mai «un aspect d'enrichissement personnel» de Richard Ferrand. Il avait été moins enclin à s’en prendre à son collègue Bruno Le Roux, lui aussi récemment touché par une polémique.
Les réactions politiques se multiplient après les révélations du Canard enchaîné sur un montage immobilier lucratif remontant à 2011 entre Richard Ferrand et son épouse. Le gouvernement et La République en marche font bloc derrière le ministre.
L'ex-candidat a la présidentielle devrait apporter son soutien à Michel Noaille, candidat du Parti communiste français plutôt qu'à Manuel Valls, déjà parti vers La République en marche coûte que coûte, que l'on veuille de lui ou pas.
Pour le premier secrétaire du Parti socialiste, défié sur ses terres par le secrétaire d'Etat du Numérique, Mounir Mahjoubi, la victoire est loin d'être acquise. De quoi devenir nerveux.
Après avoir épuré ses affiches de tout signe d'appartenance au PS pour se revendiquer «majorité présidentielle» malgré son investiture socialiste, Marisol Touraine est l'objet d'une procédure d'exclusion. Un cas loin d'être isolé dans cette campagne.
Jean-Christophe Cambadélis a ouvert la porte au changement. Le premier secrétaire du PS s'est confié au micro de France Inter, estimant qu'un changement de nom était possible. Selon lui, le PS est amené à «se refonder, se reformuler se restructurer».
Les leaders de la gauche ont saisi l'occasion de l'annonce de la composition du gouvernement d'Emmanuel Macron, pour rappeler que, selon eux, le clivage gauche-droite existait toujours. Mais les Verts ont un petit faible pour Nicolas Hulot.
François Bayrou a obtenu 80 investitures LREM pour le MoDem mais compte dépasser les 100 une fois la liste finalisée. Quant au PS, il présentera des candidats face aux socialistes ralliés à Emmanuel Macron... sauf en cas de victoire possible du FN.
La nomination du maire du Havre à Matignon confirme l'installation du clivage pour ou contre Emmanuel Macron, lequel parcourt et divise les vieux partis. Et le processus de morcellement se poursuit, les réactions de la classe politique en témoignent.