«Le PS est mort. Il ne se relèvera pas» : Le Guen amer après la débâcle historique du parti
Ayant vu plusieurs de ses candidats éliminés dès le premier tour des législatives, le Parti socialiste a connu son score le plus bas depuis sa création en 1969. A défaut de satisfaire les ténors du parti, il a fait rigoler certains internautes.
L’heure n’est pas à la fête au Parti socialiste (PS), les résultats partiels des élections législatives le créditent d’environ 9% des voix au niveau national.
A tel point que Jean-Marie Le Guen, ancien ministre socialiste et proche de Manuel Valls, a lancé sur LCI le soir du 11 juin : «Le PS est mort. Le parti ne s'en relèvera pas. Nos électeurs n'ont pas disparu : ils ont voté pour En Marche!».
Et pour cause, plusieurs figures du parti ont été éliminées dès le premier tour des législatives, à l’image de son premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, qui récolte moins de 10% des voix dans la 16e circonscription de Paris (XIXe arrondissement). Un symbole, c’est le secrétaire d’Etat au Numérique, Mounir Mahjoubi La République en marche (LREM), qui le devance avec plus de 35% des suffrages, selon les estimations.
Quant au vainqueur de la primaire à gauche Benoît Hamon, qui avait enregistré le score humiliant de 6,35% des voix à la présidentielle, son entourage a annoncé à l'AFP sa défaite dans la 11e circonscription des Yvelines. L'ancien ministre de l’Intérieur, Matthias Fekl, est lui aussi battu avec 17% des voix, dans la deuxième circonscription du Lot-et-Garonne. Idem pour Patrick Mennucci, député PS sortant dans la quatrième circonscription des Bouches-du-Rhône, a annoncé avoir subi le même sort.
L’ex-ministre de la Santé, Marisol Touraine (28,5 %) et l’ancien ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll (30,31 %) se sont en revanche qualifiés, respectivement dans la 3e circonscription d'Indre-et-Loire et la 4e circonscription de la Sarthe, où LREM n’avait pas investi de candidat. Manuel Valls, qui a lui aussi annoncé sa victoire dans l’Essonne, a bénéficié de l’absence de candidat du mouvement présidentiel contre lui.
#Presidentielle2017 : @benoithamon admet une «sanction historique» pour le Parti socialiste https://t.co/suq3E1d5tjpic.twitter.com/u9vgcxpgEe
— RT France (@RTenfrancais) 23 avril 2017
Le score enregistré par le PS (9%) est de loin le plus faible enregistré lors d’un premier tour des législatives depuis la création du parti en 1969.
Le siège du PS (ironiquement) en vente sur Le Bon Coin
Cette défaite historique a inspiré un internaute particulièrement taquin qui a mis en vente le siège du Parti socialiste, rue de Solférino, sur le site d’annonces en ligne Le Bon Coin.
#legistatives2017#RadioLondres je viens de trouver qqc de très drôle sur leboncoin 😂😂 bye bye le PS pic.twitter.com/K6NQVdnYv8
— Macca2017 (@lennon_pdt) 11 juin 2017
Je viens d'acheter le siège du PS, rue de Solférino, pour 1€ symbolique sur le Bon Coin. #RadioLondres2017 😂😂😂 pic.twitter.com/NzwWQN1jKz
— Kim-Jong-Un 🐸 (@KimJongUnique) 23 avril 2017
«Vends monument historique – ancien siège du parti socialiste – au 10 rue de Solférino à Paris. Cause mauvais résultats électoraux. Bien pour en faire un musée, folklore français», peut-on lire dans le texte, signé d’un certain «Camba», un pseudonyme qui n’est pas sans rappeler le nom de Jean-Christophe Cambadélis.