Le PS contraint de supprimer 67 emplois : les salariés exigent de meilleures primes de licenciement

Le PS contraint de supprimer 67 emplois : les salariés exigent de meilleures primes de licenciement© Philippe Lopez
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Sur la centaine de permanents employés par le PS, ils seront à peine une quarantaine à conserver leur emploi, à cause du marasme financier dans lequel les récentes défaites électorales ont plongé le parti. La grogne s'installe.

Les temps sont durs pour les socialistes. Après la débâcle des élections présidentielles et législatives, le PS avait déjà dû se résigner à mettre en vente son siège emblématique de la rue de Solférino. Economie oblige, voilà désormais le parti à la rose confronté à la nécessité de se séparer de 67 salariés.

Sur la centaine de permanents que comptait le PS, ils ne sont donc qu'une quarantaine à conserver leur emploi. Or, les représentants du personnel réclament un meilleur plan social que celui proposé par la direction. Si une prime extra-légale de 5 000 euros par personne est prévue, les salariés licenciés ne profiteraient pas en revanche du bénéfice de la vente du siège.

«La direction politique actuelle ne respecte par la promesse de l'ancien premier secrétaire [Jean-Christophe Cambadélis], puisqu'elle a affirmé que la vente des locaux ne financerait aucunement et n'aurait aucun impact sur le plan social», déplorent les représentants du personnel dans un communiqué publié le 30 octobre. Ils assurent que le comité d'entreprise «ne signera un accord qu'à la condition que ses demandes soient prises en compte».

Avec seulement 30 députés élus à l'Assemblée, au lieu de 284, le PS voit la subvention annuelle de l'Etat en sa faveur baisser d'une vingtaine de millions d'euros. «L'avis d'appel à candidature, avec la date butoir du 6 novembre 2017 exige en outre la remise d'une attestation d'une «banque de premier ordre» prouvant que l'acquéreur dispose immédiatement et «sans condition» d'une somme de cinq millions d'euros. Au Parti socialiste aussi, on veut s'assurer de la solvabilité de son futur acquéreur.

Lire aussi : Le fisc réclame 1,8 million d’euros à «Jeanne», le micro-parti de Marine Le Pen

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