ANALYSE

Alexis Troude, chercheur en géopolitique spécialiste des Balkans revient pour RT France sur l'accord signé entre la Macédoine du Nord et la Bulgarie pour l'adhésion de Skopje à l'UE. Un compromis rejeté, selon lui, par l'opposition et le peuple.
Le gouvernement de Macédoine du Nord a accepté le compromis permettant l'ouverture de négociations d'adhésion à l'UE. La perspective de ce compromis avait provoqué des manifestations d'opposition, notamment nationaliste, plus tôt en juillet.
L'analyste politique Nikola Mirkovic explique les raisons des manifestations qui ont éclaté à Skopje, le 6 juillet, contre la décision du gouvernement d’accepter la proposition française visant à faire adhérer la Macédoine du Nord à l’UE.
Des manifestations ont éclaté à Skopje contre la décision du gouvernement d’accepter la proposition française qui vise à débloquer le veto de la Bulgarie à l'adhésion de la Macédoine du Nord à l’UE, l'opposition dénonçant une «capitulation».
Ces deux pays sont impliqués dans une dispute à la fois historique, linguistique et identitaire. Où en est-on actuellement dans ce bras de fer qui grève leurs relations bilatérales, l’avenir européen de Skopje et même la stabilité régionale ?
Les Balkans sont devenus le théâtre de jeux d’influence où s’affrontent les intérêts des Etats-Unis, de la Russie et de la Chine. Quel est l’état des lieux dans cette région à l’histoire douloureuse ?
L'assaillant qui a tiré près d'une synagogue à Vienne avait 20 ans, était originaire de Macédoine du Nord et avait été condamné pour avoir tenté de se rendre en Syrie. Il avait bénéficié d'une remise en liberté anticipée en décembre 2019.
Une jeune femme séquestrée pendant trois heures est violée à Angers en rentrant chez elle. Le suspect étranger est interpellé le lendemain, il est déferré et les autorités se rendent compte qu'il est expulsable, mais aucun pays ne le reconnaît.
L'agence de notation américaine a revu à la baisse ses prévisions concernant la France. A l'instar de bien d'autres pays européens, les mesures annoncées par le gouvernement pour contrer la pandémie de Covid-19 ont largement creusé les déficits.
Les pays de l'UE ont approuvé l'ouverture des négociations d'adhésion à l'Union pour la Macédoine du Nord et, sous conditions, l'Albanie. «Un message fort et clair aux Balkans occidentaux», selon la Commission européenne.
Bruxelles prévoit une procédure d'adhésion à l'UE plus stricte et réversible censée répondre aux conditions de la France. Celle-ci s'est dit favorable mais veut d'abord constater la réalité des réformes demandées à l'Albanie et la Macédoine du Nord.
L'année 2019 aura été dense pour le président de la République. Entre rapprochement avec la Russie et prises de becs avec l'OTAN ou l'Union européenne, Emmanuel Macron aura fait entendre sa voix. Avec plus ou moins de réussite.
Défavorable à l'entrée de la Macédoine du Nord et de l’Albanie dans l'Union européenne, Emmanuel Macron s'est attiré les foudres de ses partenaires européens. Néanmoins, le sujet de l'élargissement devrait rapidement être mis de nouveau sur la table.
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras se rend en Macédoine du Nord pour y rencontrer son homologue Zoran Zaev. Un signe supplémentaire de la détente survenue entre les deux nations depuis l’accord de Prespes, signé en juin 2018.
Après Blue Stream, un second gazoduc relie désormais la Russie et la Turquie. Il devrait à terme alimenter l'Europe du Sud et les Balkans. Ces projets provoquent la fureur de Washington qui appelle les Européens à s'y opposer.
La République de Macédoine, en changeant de nom, changera-t-elle de destin ? Après des années de dispute avec la Grèce réussira-t-elle à ouvrir la porte vers l'UE et l'OTAN ?
Au lendemain du référendum sur le changement de nom de la Macédoine, le rédacteur en chef de Ruptures Pierre Lévy revient sur les véritables raisons de ce scrutin et le respect des dirigeants européens pour les décisions populaires.
L'UE et l'OTAN ont salué le résultat du référendum sur le changement de nom de la Macédoine. L'abstention a néanmoins été considérable, près des deux tiers des électeurs macédoniens ayant boudé le scrutin.
Malgré les crises à répétition, l'entente a priori impossible entre des Etats membres déjà nombreux et le choc du Brexit, l'UE s'apprête à ouvrir des négociations d'adhésion avec deux nouveaux pays : l'Albanie et la Macédoine.
Les ministres grec et macédonien des Affaires étrangères, Nikos Kotzias et Nikola Dimitrov, ont signé un accord prévoyant le changement de nom de l'actuelle ex-République yougoslave de Macédoine (ARYM) qui deviendra la Macédoine du Nord.