BRAS DE FER

Il y a 10 ans, au Moyen-Orient naissait un mouvement de contestation qui s’est propagé à une vitesse phénoménale et dont les conséquences ont modifié le paysage géopolitique d’une région toute entière. Que reste-t-il aujourd’hui du printemps arabe ?
Alors que les accords entre des pays du Golfe et Israël se suivent sous les auspices de l’administration Trump, le chercheur Adlene Mohammedi rappelle qu’ils révèlent davantage la faiblesse des pays arabes qu’une aspiration à la paix.
Moscou, Pékin et Téhéran déploient des navires de guerre à proximité du Golfe persique pour quatre jours d’exercices communs. Les Etats-Unis et la France tentent de leur côté d’organiser des coalitions navales dans la région.
Des médias iraniens ont annoncé que l'armée avait abattu un «drone infiltré» provenant de «pays étrangers» dans la région de Banda-é Mahchahr. Une enquête est en cours. Les Etats-Unis ont immédiatement indiqué que l’appareil n'était pas américain.
Les autorités de Gibraltar, territoire britannique, ont rejeté la demande du département américain de la Justice de retenir le pétrolier iranien Grace 1. Téhéran se dit prêt à déployer une escorte de bâtiments militaires pour protéger le navire.
Les Etats-Unis accentuent leur pression sur l'Iran et militent pour la mise en place d'une mission menée par les Européens dans le détroit. La France et l'Allemagne s'y refusent, tandis que le Royaume-Uni se retrouve dans une position d'équilibriste.
La proposition d'une «mission de protection maritime dirigée par les Européens» dans le Golfe émise par Londres a été très mal perçue du côté de Téhéran, qui a dénoncé un message «provocateur» qui allait «accentuer les tensions».
Le réseau social a décidé de bloquer les comptes du plusieurs personnalités et médias de langue farsi. Twitter invoque pour se justifier «le harcèlement coordonné [...] de la communauté bahaïe», mais les médias incriminés ne sont pas convaincus.
Selon CNN, le Pentagone s’apprêterait à déployer 500 soldats supplémentaires en Arabie Saoudite pour contrer la menace iranienne. Une annonce non confirmée par l’exécutif américain alors que la monarchie dérange de plus en plus outre-Atlantique.
Les Pasdaran ont indiqué avoir «confisqué» un pétrolier britannique, le Stena Impero, dans le détroit d'Ormuz pour «non respect du code maritime international». Le Royaule-Uni a immédiatement réagi, parlant d'une «saisie inacceptable».
Les Pasdaran ont déclaré avoir arraisonné, dans le détroit d'Ormuz, un «tanker étranger» accusé de «contrebande» de carburant dans le Golfe. L'identité du navire n'a pas été communiquée, mais certains pensent à un navire battant pavillon panaméen.
Selon des informations du NY Times, le président américain aurait pensé à frapper l'Iran, en représailles à la perte d'un drone, avant de se rétracter. Cet incident intervient alors que les tensions entre les deux nations ne cessent de s'exacerber.
L'armée israélienne s'est livrée à des exercices militaires de grande ampleur simulant des attaques contre le Hezbollah, la bande de Gaza ou la Syrie. Ces manœuvres interviennent alors que la tension diplomatique ne cesse de monter dans le golfe.
Washington annonce encore renforcer sa présence militaire aux portes de l'Iran, prenant pour prétexte une escalade de tensions dans la région. Des doutes ont pourtant été émis sur les dernières accusations de Washington à l'encontre de Téhéran.
Le président américain a menacé Téhéran de représailles s'il s'attaquait aux intérêts américains. Le chef de la diplomatie iranienne Javad Zarif a répliqué, faisant valoir la résistance de son pays, selon lui, aux agresseurs durant des millénaires.
Après l'annonce par les Etats-Unis de la création d'un groupe d'action pour coordonner la pression sur Téhéran, le chef de la diplomatie iranienne a assuré ce 19 août que cette initiative échouerait. Et rappelé l'ingérence américaine de 1953 en Iran.
Francis Matthew, journaliste reconnu dans le golfe persique, a avoué lors de son interrogatoire avoir lancé un marteau à la tête de sa femme, provoquant sa mort. Il assure pourtant n'avoir pas eu l'intention de la tuer.
Un nouvel homme fort a été nommé à Riyad. Mais, au regard de ses récents faits d'armes, le journaliste Martin Jay s'interroge : ne sera-t-il pas incontrôlable ?
L'Arabie saoudite et ses alliés ont annoncé le 3 juillet avoir décidé, à la demande du médiateur koweïtien dans la crise du Golfe, de prolonger de 48 heures l'ultimatum fixé au Qatar pour répondre positivement à leur liste de 13 demandes.
Les Etats qui accusent le Qatar de soutenir le terrorisme ont transmis à Doha une liste de 13 demandes. Le Qatar a dix jours pour réduire ses liens avec l'Iran, fermer Al Jazeera, fermer une base militaire turque et payer une compensation financière.