SIDERANT

Le parquet de Liège aurait confirmé que l’affrontement survenu Le 16 avril à Bressoux-Droixhe était dû à une rivalité entre bandes de jeunes. D'après plusieurs sources, il a opposé des Kurdes à des Tchétchènes. Liège est sous tension.
A Namur, en Belgique francophone, une violente bagarre a opposé un groupe de forains à des militants vegan mécontents du traitement infligé à des poneys dans un manège. Plusieurs personnes ont été blessées, selon des témoins.
La campagne de la France insoumise a suscité des vocations en Belgique. Rassemblant des citoyens derrière un projet de souveraineté, de lutte contre l’austérité et d’écologie, son disciple wallon espère être présent aux prochaines élections.
Le CETA est un «accord du passé» qui ne respecte pas les droits sociaux, estime l'eurodéputé belge Marc Tarabella. Le commerce doit être «plus juste et les échanges plus profitables aux citoyens des parties signataires», explique-t-il.
Alors que le traité de libre-échange entre le Canada et l’UE vient d’être adopté à Strasbourg, les réactions des politiques tombent, laissant entendre que la ratification du texte par les parlements nationaux ne sera pas un long fleuve tranquille.
Le CETA est un traité antidémocratique qui porte une véritable «atteinte aux principes de précaution, d’égal accès au droit et à la souveraineté nationale» de la France, au profit des multinationales, estime l'avocat Damien Lempereur.
Les réseaux sociaux se sont enflammés en découvrant la nouvelle campagne de publicité d'une agence d'emploi wallonne, présentant une petite fille apparemment destinée à devenir femme de ménage. La polémique est remontée jusqu'au gouvernement.
Menaçant d’activer une clause de suspension du traité de libre-échange entre l'UE et le Canada (CETA), le ministre-président de la région belge de Wallonie réclame plus de transparence, et il l’a fait savoir au président de la Commission européenne.
20 000 personnes du secteur non-marchand ont manifesté dans les rue de Bruxelles. Ils dénoncent les mesures d'économie du gouvernement, réclament une amélioration des conditions de travail et appellent à la conclusion de nouveaux accords sociaux.
Benoît Lutgen, président du Centre démocrate humaniste (CDH), a appelé Jean-Claude Juncker à «se réveiller» après que le président de la Commission européenne a nié toute menace sur la Wallonie après son refus de donner son accord pour le CETA.
L'Union européenne et le Canada ont finalement signé leur fameux traité de libre-échange (CETA), trois jours après la date initialement prévue, en raisons des réticences qu'avait exprimée la Wallonie.
Après le feu vert donné par la Belgique, les 28 Etats membres ont adopté l’ensemble des textes composant l'accord de libre-échange avec le Canada (CETA), que l'UE est maintenant «prête à signer», a fait savoir le Conseil européen.
Avec les accords de libre-échange, les autorités essayent de satisfaire à la fois les partenaires commerciaux et de calmer l’opinion publique, estime l'économiste belge Paul Jorion.
Après l'accord intra-belge sur le Traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada, le ministre-président de la Wallonie est convaincu que les garanties qu'il a obtenues permettront de saper le traité transatlantique.
Le Premier ministre canadien a dû annuler son déplacement à Bruxelles, où il devait signer jeudi 27 le traité de libre-échange entre l’UE et Ottawa. Spécialiste des questions européennes, Pierre Lévy ironise sur le désespoir des dirigeants européens.
Le ministre de l'Economie et des Finances, Michel Sapin, a dit espérer que le traité de libre-échange CETA, dont la signature est bloquée par la Belgique, ne soit pas mort, estimant qu'il apporterait «un mieux aux Français».
Face au refus de la Wallonie d'autoriser la Belgique à ratifier l'accord sur le CETA, l'ancien Premier ministre belge, envisage de faire renégocier ce dernier par l'Union européenne seule. «Une très bonne décision», selon lui.
L'Europe et le Canada ont deux jours pour convaincre la Belgique qui, du fait de la résistance de la Wallonie, dit «non» au traité de libre-échange. Le sommet du 27 octobre «est toujours possible», selon Donald Tusk, président du Conseil européen.
Les Européens se méfient du CETA et s'y opposent, parce que les traités de ce genre sont en réalité un transfert de pouvoir à des entités non-élues, comme l’UE, l’OTAN, ou les tribunaux arbitraux, estime l'essayiste belge Jean Bricmont.
Le président du parlement de Wallonie a fait savoir, dans la matinée du 24 octobre, qu'il ne serait pas possible de respecter l'ultimatum imposé par l'UE, qui s'impatiente de voir la région belge approuver le traité de libre-échange avec le Canada.