A peine adopté par le parlement européen, le CETA menacé de blocage par les politiques

A peine adopté par le parlement européen, le CETA menacé de blocage par les politiques© Patrick Hertzog Source: AFP
La ratification du CETA pourrait prendre du temps au vu de l'opposition de nombreux acteurs de la classe politique
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Alors que le traité de libre-échange entre le Canada et l’UE vient d’être adopté à Strasbourg, les réactions des politiques tombent, laissant entendre que la ratification du texte par les parlements nationaux ne sera pas un long fleuve tranquille.

La Wallonie menace de ne pas le ratifier

Paul Magnette, le président de la région de Wallonie, en Belgique, a d’ores et déjà annoncé, sur Twitter, qu’il ne ratifierait pas le CETA tant que «toutes les conditions» que la Belgique avait posées n'auraient pas été remplies.

Il y a plusieurs mois, le parlement wallon avait en effet accepté de donner son accord à la signature du traité de libre-échange après un débat intra-belge houleux de plusieurs jours. Certaines modifications avaient alors été apportées à la résolution du parlement de Wallonie, fixant des conditions à la ratification du texte par la Belgique.

De Le Pen à Mélenchon, les politiques marquent leur opposition

La classe politique française n'a pas tardé à réagir, elle non plus. Dans un communiqué de presse publié sur son site internet, le candidat à l'élection présidentielle Jean-Luc Mélenchon a appelé à «bloquer le CETA». «Le peuple français insoumis au diktat de Bruxelles peut encore empêcher sa ratification définitive», peut-on notamment lire dans le texte.

Jean-Luc Mélenchon, lors de la session plénière sur l’adoption du CETA au Parlement européen

«Le Parlement européen vient de voter contre les intérêts des peuples européens et détruit nos démocraties nationales», a pour sa part tweeté le président du parti souverainiste Debout La France, Nicolas Dupont-Aignan, lui aussi candidat à l'élection présidentielle.

L'écologiste Yannick Jadot a estimé que «la droite européenne et une partie des socialistes» sacrifiaient «le projet européen au nom du big business».

Yannick Jadot, lors de la session plénière sur l’adoption du CETA au Parlement européen

Avant le vote, Marine Le Pen avait fait vent de son opposition au texte dans un discours devant le Parlement européen de Strasbourg, pointant du doigt le manque de transparence de la négociation mais aussi les conséquences économiques potentielles du traité.

Marine Le Pen, lors de la session plénière sur l’adoption du CETA au Parlement européen

Après avoir fait l'objet de plusieurs manifestations d'opposants aux quatre coins du continent européen, le traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada, le CETA, a été approuvé le 15 février par le parlement européen de Strasbourg, à 408 voix contre 254.

Le texte doit désormais être ratifié par tous les parlement nationaux et régionaux des pays membres de l'UE, processus qui pourrait s'avérer long. Néanmoins, la majeure partie du traité devrait rentrer prochainement en application de manière provisoire, en attendant la ratification.

Lire aussi : CETA : les députés européens adoptent l'accord controversé UE/Canada

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