BRAS DE FER

Le socialiste Pedro Sanchez a été reconduit ce 7 janvier à la tête du gouvernement espagnol. Il va former un gouvernement avec Podemos, dont le leader du parti Pablo Iglesias sera numéro deux. Le patronat s'inquiète de cette coalition.
Les députés espagnols ont refusé d'accorder leur confiance au socialiste Pedro Sanchez, aux affaires depuis 2018. Si la gauche ne parvient pas à former une coalition, elle pourrait bien perdre le Parlement lors des prochaines élections anticipées.
Les Espagnols votent le 28 avril pour élire leurs députés et sénateurs. Dans un contexte inédit, entre difficulté à former une coalition et poussée de Vox, le pays pourrait basculer dans l'instabilité parlementaire.
Alors que les indépendantistes catalans célèbrent le premier anniversaire du référendum d'autodétermination interdit, deux journalistes espagnols évoquent pour RT France le difficile dialogue entre les autonomistes et le pouvoir central.
L'audition d'Aznar devant les députés espagnols a pris une tournure inattendue. Alors qu'il devait s'exprimer sur les affaires de corruption touchant sa formation politique, il a évoqué la guerre en Irak, niant la participation de l'Espagne.
Alors que l'exécutif espagnol vient de changer de main, le géopolitologue Alphonse Moura revient sur la situation, hautement problématique, dans laquelle se trouve le nouveau gouvernement.
Après avoir mené le PSOE à deux déroutes électorales historiques, Pedro Sanchez avait été poussé vers la sortie par les cadres du parti mais, fort du soutien de la base, il y avait repris le pouvoir. Il se retrouve aujourd'hui à la tête du pays.
RT France a interrogé Nicolas Klein, spécialiste de l'Espagne, pour commenter la destitution de Mariano Rajoy et évoquer les perspectives politiques qui pourraient accompagner la nomination de Pedro Sanchez à la tête du gouvernement.
Au pouvoir depuis 2011, le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a été destitué le 1er juin. Il a reconnu sa défaite et félicité son successeur Pedro Sanchez, adoubé par le Parlement.
Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy se retrouve isolé, menacé par une motion de censure de l'opposition socialiste et lâché par ses alliés centristes de Ciudadanos, après la condamnation de son parti, le PP, dans un procès pour corruption.
Poursuivi par la justice espagnole, le président catalan destitué Carles Puigdemont a renoncé le 1er mars à briguer la présidence catalane, y voyant «la seule façon de pouvoir former un nouveau gouvernement le plus rapidement possible».
Toujours en exil, Carles Puigdemont était le 23 janvier à Copenhague au Danemark. Le leader catalan a été interpellé par un Espagnol qui lui a tendu un drapeau espagnol. Ce dernier l'a embrassé et embrasé la toile, du même coup.
Les deux principales formations indépendantistes de Catalogne souhaitent investir au poste de président régional Carles Puigdemont, actuellement installé en Belgique. Mais Mariano Rajoy a prévenu qu'il n'accepterait pas d'investiture «à distance».
Le gouvernement espagnol l'a destitué et poussé à fuir en Belgique, mais Carles Puigdemont, indépendantiste convaincu, a mené à nouveau bataille pour conserver le pouvoir en Catalogne et remporté une victoire inattendue aux élections régionales.
Alors que le 21 décembre auront lieu les élections au Parlement catalan, Manuel Valls a fait le voyage en Espagne pour promouvoir l'unité du pays. En effet, l'Etat-nation espagnol fait face aux volontés indépendantistes des catalans.
Ciblé par une procédure de Madrid pour rébellion, le président catalan se trouverait à Bruxelles. Le ministre belge de l'Intégration avait proposé l'asile à Carles Puigdemont, mais les indépendantistes flamands jurent ne pas l'avoir invité.
Sous le slogan «la Catalogne c'est nous tous», plusieurs centaines de milliers de partisans de l'unité de l'Espagne ont manifesté dans les rues de Barcelone le 29 octobre, dénonçant la déclaration d'indépendance proclamée par le Parlement catalan.
Le président catalan Carles Puigdemont a annoncé qu’il ne convoquerait pas d’élections, qui auraient pu, selon l'opposition aux indépendantistes, convaincre Madrid de ne pas appliquer le fameux article 155 de la Constitution.
Trois jours avant la possible suspension de l'autonomie, un dirigeant indépendantiste catalan a évoqué à demi-mot la possible tenue d'élections. Madrid, avec une offre de dialogue, et Barcelone continuent de souffler le chaud et le froid.
Non content de ne pas crouler sous les alliés ces derniers temps, Manuel Valls a désormais des opposants politiques au sein même de sa famille. Ainsi, sa sœur Giovanna a publiquement critiqué sa position pro-Madrid dans la crise catalane.