BRAS DE FER

Dans une France à l'arrêt pour tenter de lutter contre la pandémie de Covid-19, les bureaux de vote étaient ouverts pour le premier tour des élections municipales. Le scrutin a été marqué par une abstention record.
En lutte sans concession contre la réforme du baccalauréat qui met à l'honneur le contrôle continu avec les fameuses E3C, les lycéens, et certains enseignants du secondaire, bloquent les établissements et passent parfois par la case garde à vue.
De nombreux lycées français ont été le théâtre d'opérations de protestation contre la réforme du bac menée par le gouvernement. Les opposants à cette réforme s'inquiètent notamment de la mise en place des épreuves de contrôle continu.
Des manifestants grévistes ont bloqué pendant plusieurs heures l'entrée au musée du Louvre pour protester contre à la réforme des retraites, le 17 janvier.
Des manifestants bloquent l'accès des touristes au musée du Louvre à Paris pour protester contre la réforme des retraites. Un clin d’œil à Emmanuel Macron, qui avait fêté à cet endroit sa victoire à la présidentielle.
Une centaine de syndicalistes et de salariés ont bloqué le centre de tri de déchets d'Ivry-sur-Seine. Les forces de l'ordre ont été surprises et dépassées. Des activistes ont soudé des poteaux en métal pour empêcher l'accès aux infrastructures.
Ce 9 janvier, des policiers ont eu recours à la force pour disperser des manifestants qui protestaient contre la réforme des retraites devant un lycée de Chalon-sur-Saône. Selon ceux-ci, l'action des forces de l'ordre était disproportionnée.
Face à l'appel aux blocages de raffineries, le gouvernement s'est montré ferme, notamment à travers la voix du Premier ministre qui a évoqué le recours aux forces de l'ordre face à ce type d'actions. Le bras de fer est enclenché.
Accusant des manifestants de «prendre la France en otage», le député LREM du Pas-de-Calais Jean-Pierre Pont a accusé certains grévistes de «terrorisme», évoquant notamment ceux qui voulaient bloquer les raffineries contre la réforme des retraites.
En plein mouvement social contre la réforme des retraites, plusieurs blocages sont organisés aux abords d'établissements universitaires tels que la Sorbonne dans le Ve arrondissement de Paris parmi d'autres endroits de la capitale.
Le syndicat de la confédération générale du travail appelle à un blocus de l'intégralité des raffineries de pétrole sur le territoire national entre le 7 et le 10 janvier, pour protester contre la réforme des retraites.
La CGT industries chimiques a annoncé la décision de mettre à l'arrêt les installations de la raffinerie de Grandpuits en Seine-et-Marne, après l'arrêt de la raffinerie de Lavéra dans les Bouches-du-Rhône.
Les principaux syndicats du secteur routier appellent à la grève pour obtenir de meilleurs salaires. Des barrages routiers se mettent en place et compliquent la circulation, déjà saturée par la grève des transports contre la réforme des retraites.
Dans la nuit du 8 au 9 décembre, peu avant minuit, quelques dizaines d’adhérents de la CGT, accompagnés de Gilets jaunes, ont bloqué les accès à un dépôt pétrolier situé à Frontignan, dans l’Hérault, afin de protester contre la réforme des retraites.
Alors que le gouvernement s'apprête à augmenter leurs taxes sur le gazole, des transporteurs routiers ont décidé de bloquer plusieurs axes le 7 décembre. Ils redoutent un handicap économique face à leurs concurrents étrangers.
Entre 800 000 et 1,5 million de Français étaient dans la rue contre le projet de réforme de retraites voulue par le gouvernement. Si l'exécutif affiche sa sérénité, l'ampleur de cette mobilisation préfigurerait-elle une séquence difficile pour lui ?
A grand renfort d'engins de BTP, de tractopelles, de bennes et de porte-chars stationnés, des dépôts pétroliers de l'ouest de la France ont été bloqués. Une mobilisation qui intervient à quelques jours de la grève du 5 décembre et qui pourrait durer.
Quelques dizaines de militants écologiques ont bloqué ce 28 novembre après-midi un entrepôt d’Amazon situé en région parisienne, afin de dénoncer les dérives environnementales engendrées par la «surconsommation», liée notamment au «Black Friday».
Réclamant un geste du gouvernement contre l'augmentation du prix du carburant, plusieurs organisations ont appelé à une grande mobilisation des transporteurs routiers du nord de la France sur les axes reliant l'Hexagone à la Belgique.
Les policiers ont été appelés pour intervenir les 25 et 26 novembre aux abords d'un lycée à Massy en Ile-de-France et ont fait usage de gaz lacrymogène et du LBD 40 pour disperser des manifestants qui avaient incendié des poubelles et des pneus.