La préfecture de l'Essonne confirme l'usage du LBD à Massy lors d'une manifestation lycéenne
Les policiers ont été appelés pour intervenir les 25 et 26 novembre aux abords d'un lycée à Massy en Ile-de-France et ont fait usage de gaz lacrymogène et du LBD 40 pour disperser des manifestants qui avaient incendié des poubelles et des pneus.
Relayées par plusieurs internautes dont le Gilet jaune Jérôme Rodrigues, des vidéos ont émergé sur les réseaux sociaux montrant une opération de police ayant eu lieu le 25 novembre aux abords du lycée Parc-de-Vilgénis, à Massy, dans l'Essonne.
📢🧔🏻 personne n’en parle après
— Jerome Rodrigues Officiel (@J_Rodrigues_Off) November 26, 2019
Opération LBD 40 en cours sur les lycéens de Massy@DidierMaisto@Poulin2012@FlyRiderGj@PLudosky@tropical_boy@GaccioB@GalouRoti@YLeBolloch@gaulois_l@RaquelGarridoFr@collCartonJaune@CerveauxNon@AA_Avocats@LDH_Fr@RemyBuisinepic.twitter.com/C0ECwpAlvR
Afin de clarifier le contexte de cette intervention policière, le service CheckNews du journal Libération a contacté la préfecture de l'Essonne qui a confirmé l'emploi du lanceur de balles de défense (LBD) et des gaz lacrymogènes par des policiers qui avaient été appelés par le lycée en question pour des feux de poubelles et de pneus survenus suite à un blocage de l'établissement par 300 personnes.
Gaz lacrymogènes et LBD utilisé sur des lycéens ce matin au lycée #Vilgenis à #Massy bloqué depuis hier (91).
— Anonyme Citoyen (@AnonymeCitoyen) November 26, 2019
Le LBD c'est sensé être une arme de défense pas une arme pour tirer sur des lycéens qui fuient une charge.#greve5décembre#Macron#GiletsJaunespic.twitter.com/ri4szSULBm
Deux mineurs et deux majeurs ont été interpellés. Par ailleurs, les forces de l'ordre n'ont fait état d'aucun blessé parmi les personnes visées par ces tirs.
Une association policière lance l'alerte : «Les grenades sont dangereuses, nos #LBD sont dangereux»#GiletsJaunes#police#gouvernement
— RT France (@RTenfrancais) January 29, 2019
➡️ https://t.co/uZrGVD98kDpic.twitter.com/M16sZokivU
Le lendemain de ces faits, le 26 novembre, le blocus du lycée s'est poursuivi avec la présence d'une centaine de manifestants et «un lycéen de 17 ans a été interpellé alors qu’il s’apprêtait à un tir de projectile sur les policiers», selon les mots de la préfecture.
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