La militante et capitaine de Sea-Watch 3, le navire de l’ONG qui participe au sauvetage des migrants en détresse, Carola Rackete, s'est jointe aux manifestants du groupe écologiste Extinction Rebellion qui se sont rassemblés le 10 octobre à Paris.
En juillet dernier la Ville de Paris avait l'intention de récompenser la capitaine du Sea Watch 3 pour ses opérations de sauvetage en Méditerranée. Mais celle-ci a refusé, mettant en cause l'action de Paris en matière d'accueil de migrants.
En juillet dernier la Ville de Paris avait l'intention de récompenser la capitaine du Sea Watch 3 pour ses opérations de sauvetage en Méditerranée. Mais celle-ci a refusé, mettant en cause l'action de Paris en matière d'accueil de migrants.
Le Sénat italien a voté la confiance au gouvernement sur un nouveau tour de vis sécuritaire et migratoire réclamé par le ministre de l'Intérieur, Matteo Salvini. Le texte, déjà adopté par les députés, doit désormais être ratifié par le président.
Nouvelle passe d'armes de basse intensité entre Matteo Salvini et le gouvernement français : le ministre italien de l'Intérieur n'a visiblement pas digéré la position française dans l'affaire du Sea-Watch 3 et s'en fendu d'un tweet ironique.
La Ville de Paris va remettre la médaille Grand Vermeil aux deux capitaines du bateau Sea-Watch 3, pour réaffirmer son soutien à ceux qui «œuvrent au sauvetage des migrants au quotidien». Une «provocation inacceptable», selon Matteo Salvini.
Carola Rackete, capitaine du navire Sea-Watch 3 qui a créé la polémique en Italie en accostant de force sur l'île de Lampedusa avec 41 migrants à bord, affirme dans une interview qu'elle avait sollicité la France pour accoster à Marseille. En vain.
Alors que le navire d'une ONG allemande, avec 65 migrants à son bord au large de la Libye, n'obtient pas de réponse quant à leur prise en charge, Malte a accepté de recueillir une cinquantaine d'exilés secourus la veille par le voilier Mediterranea.
Le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas a estimé ce 1er juillet que la capitaine du navire humanitaire Sea-Watch, Carola Rackete, arrêtée en Italie pour avoir accosté de force afin de faire débarquer des migrants, devait être libérée.
Accusé par Sibeth Ndiaye de pratiquer l'«hystérisation», le ministre italien a promis de rediriger vers Marseille et la Corse les prochains bateaux de migrants. L'arrestation de la capitaine du Sea-Watch va-t-elle relancer les tensions ?
Interpellée après avoir forcé le passage avec son navire, le Sea-Watch, pour accoster en Italie et faire débarquer les 40 migrants à bord, Carola Rackete est-elle «l'honneur de l'Europe» ou au contraire une «délinquante» ? La question divise.
Le Sea-Watch a accosté de force dans la nuit du 28 au 29 juin dans le port de Lampedusa, et sa capitaine Carola Rackete a été arrêtée, avant que ne débarquent 40 migrants qui se trouvaient à bord depuis 17 jours.
Le ministre italien de l'Intérieur a menacé que Rome n'identifie plus les migrants à leur arrivée – afin de les laisser gagner plus facilement le reste de l'Europe – après qu'un navire de secours a pénétré de force les eaux italiennes.
Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a estimé que les ONG chargées de secourir les migrants en Méditerranée «ont pu se faire complices» des passeurs, entretenant notamment des liens téléphoniques avec ceux-ci.
Les autorités italiennes ont décidé de bloquer le Sea-Watch 3 dans le port de Catane – qui effectue des opérations de secours de migrants en mer – au motif qu'il présente des «non-conformités». L'ONG dénonce une «pression politique».