SIDERANT

Courant juillet, l'UE a annoncé que le CETA (traité de libre échange avec le Canada) serait appliqué provisoirement à partir du 21 septembre. Simultanément, Bruxelles est arrivé à un accord de principe pour un traité similaire avec le Japon. Récap' ?
La chancelière allemande Angela Merkel s'est prononcée en faveur d'une relance des négociations entre l'Union européenne et les Etats-Unis sur un accord de libre-échange, au point mort depuis l'élection du président Donald Trump.
Selon un responsable allemand, la chancelière aurait dû répéter onze fois au président américain que l'Allemagne ne pouvait pas signer directement un accord commercial avec les Etats-Unis et qu'il était indispensable de passer par l'UE.
«La nature même de l’Union européenne n’est pas d’être une union de civilisation, c’est d’être une union de libre-échange», estime l'eurodéputé Edouard Ferrand (Front national) en évoquant la ratification de l'accord CETA.
Dans une étude de prospective, le géant mondial de l'audit PricewaterhouseCoopers promet des lendemains qui chantent pour l'économie mondiale. Du moins pour la Chine et l'Inde, et à condition que la mondialisation ultra-libérale se poursuive.
Après l'abandon du TPP par Trump, les pontes européens font pression pour assurer le vote en faveur du traité UE-Canada. L'eurodéputé belge Marc Tarabella revient sur cette majorité libérale qui avec ses accords de libre-échange met à mal l'Europe.
Ce devait être la plus grande zone de libre-échange et le pendant pour la région du Pacifique du TTIP. Ce 23 janvier le président Trump a signé une ordonnance retirant son pays de l'accord signé le 5 février 2016 mais qu'il restait encore à ratifier.
Fidèle à sa promesse, Donald Trump a rompu le TPP – et ce n’est apparemment que le début des changements radicaux dans la politique internationale. Bruno Gollnisch, député européen, s’en réjouit, persuadé que la France devrait suivre cet exemple.
Alors que Barack Obama effectue sa visite d'adieux à Berlin, Angela Merkel a avoué que le TTIP n'était pas réalisable en l'état, faisant référence à la politique protectionniste que le président américain élu Donald Trump veut mettre en oeuvre.
L'élection de Donal Trump à la présidence des Etats-Unis signe-t-elle la fin du traité transatlantique de libre-échange ? L'Allemagne semble en être convaincue mais pour le président de la Commission l'arrêt des négociations n'est que temporaire.
Barack Obama souhaite profiter de son dernier voyage officiel à l'étranger pour apporter un message d'apaisement aux partenaires des Etats-Unis après les déclarations spectaculaires du candidat Trump sur l'OTAN et les accords de libre-échange.
Environ 250 personnes se sont rassemblées le 3 novembre au soir place du Luxembourg, devant le Parlement européen à Bruxelles à l'appel de la plateforme TTIP Game Over, pour dénoncer la «collusion» entre les lobbyistes et les décideurs européens.
Un collectif d’artistes internationaux a détourné près d’une centaine de panneaux publicitaires de la capitale belge pour sensibiliser les citoyens aux effets des traités européens de libre-échange avec les Etats-Unis (TTIP) et avec le Canada (CETA).
Benoît Lutgen, président du Centre démocrate humaniste (CDH), a appelé Jean-Claude Juncker à «se réveiller» après que le président de la Commission européenne a nié toute menace sur la Wallonie après son refus de donner son accord pour le CETA.
Après l'accord intra-belge sur le Traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada, le ministre-président de la Wallonie est convaincu que les garanties qu'il a obtenues permettront de saper le traité transatlantique.
Les Européens se méfient du CETA et s'y opposent, parce que les traités de ce genre sont en réalité un transfert de pouvoir à des entités non-élues, comme l’UE, l’OTAN, ou les tribunaux arbitraux, estime l'essayiste belge Jean Bricmont.
Le 22 octobre à Amsterdam, quelque 8 000 manifestants ont déclaré leur soutien à la Wallonie, qui s'est opposée au CETA (Traité de libre-échange entre l'UE et le Canada) et bloque la signature de cet accord qui requiert l'unanimité des pays-membres.
Le CETA est «le signal d’alarme qu’il faut arrêter de faire du commerce débridé en bradant nos secteurs économiques», estime le député européen belge Marc Tarabella.
«C’est un accord pour les corporations, mais pas pour le peuple», ont proclamé des activistes de Greenpeace et d’autres organisations manifestant à Luxembourg pendant la rencontre ministérielle sur l’accord de libre-échange entre l'UE et le Canada.
En plein débat sur la ratification, ou non, du traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada (CETA), des activistes sont venus crier haut et fort leur mécontentement dans les rues de la capitale française.