BRAS DE FER

Bienvenue dans la poursuite du nouveau format de l'Echiquier mondial qui présente dans cet épisode une bataille entre deux puissantes figures du monde musulman. Chacun aspire au rôle de leader régional, mais jusqu’où pourrait aller la confrontation ?
L'Arabie saoudite a supprimé la flagellation de son système pénal, une peine très critiquée comme le bilan en matière de droits de l'Homme de ce pays par les ONG internationales. La peine pourra être remplacée par de la prison ou des amendes.
Réunis en sommet par visioconférence sous la présidence du roi Salmane d'Arabie saoudite, les dirigeants des 20 plus grandes économies ont promis d'injecter 5 000 milliards de dollars pour soutenir l'économie mondiale, en pleine pandémie.
Alors que le président russe, Vladimir Poutine, était en visite officielle en Arabie saoudite, l'orchestre du royaume wahhabite a, en présence de la famille royale saoudienne, très approximativement joué l'hymne russe.
La deuxième visite d’Etat en Arabie saoudite du président russe a été l’occasion de renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine de l’énergie. Mais Moscou et Riyad ont également prévu d’augmenter leurs échanges de biens agricoles.
Pourtant fidèle allié régional des Etats-Unis, l'Arabie saoudite s'est déclarée absolument opposée à la reconnaissance par Donald Trump de l'annexion du plateau du Golan par Israël. Le sujet s'est invité au sommet de la Ligue arabe à Tunis.
Sur fond de prix de pétrole élevés, Donald Trump a assuré devant ses partisans que la monarchie saoudienne ne tiendrait pas deux semaines sans la protection des Etats-Unis. L'Arabie saoudite a depuis considérablement augmenté sa production de brut.
Alors que Doha négocie avec Moscou l'achat du système de défense antiaérienne et anti-missiles S-400, l'Arabie saoudite menace le Qatar d'une «action militaire» si l'accord venait à être conclu, selon un courrier révélé par Le Monde.
L'annonce ce 8 mai par le président américain Donald Trump d'un retrait américain de l'accord sur le nucléaire iranien a poussé le cours du pétrole à la hausse. Il a atteint ce 9 mai un niveau jamais vu depuis novembre 2014.
Dans les colonnes du JDD, la députée insoumise Clémentine Autain reproche au président de la République de mener une «diplomatie guerrière», adossée à un «néolibéralisme forcené» et dépendante de la puissance américaine et de l'OTAN.
En déplacement aux Etats-Unis en mars, Mohammed ben Salmane aurait tenu des propos pour le moins virulents à l'encontre des dirigeants palestiniens. Un correspondant de la chaîne israélienne Channel 10 s'est procuré le discours du prince saoudien.
Une réunion de donateurs internationaux s’ouvrira à Paris le 6 avril pour soutenir l’économie libanaise en grandes difficultés. D’importantes luttes d’influences géopolitiques ne manqueront pas de se dérouler en coulisses.
La Belgique entend réduire l'influence «salafo-wahhabite» de l'Arabie saoudite sur sa communauté musulmane : elle vient ainsi de résilier une convention de 1969 qui confiait aux Saoudiens la tutelle de la grande mosquée de Bruxelles.
Panneaux publicitaires clinquants, voitures-sandwichs, publicités dans les journaux à sa gloire : la communication autour de la visite du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à Londres a été minutieusement préparée.
Des princes saoudiens ont été arrêtés et pourraient être jugés après avoir protesté près d'un palais royal à Riyad contre des mesures économiques rognant leurs avantages, selon des informations rapportées par un média lié au gouvernement.
Le 19 décembre, l'Arabie Saoudite a annoncé avoir intercepté un missile balistique au-dessus de Riyad, sa capitale. Les rebelles yéménites Houthis affirment avoir effectivement tiré un missile sur le palais Yamama, résidence du roi Salmane.
Le 4 novembre dernier, l'armée saoudienne avait affirmé avoir intercepté un missile balistique tiré depuis le Yémen. Mais d'après des experts californiens, il n'en serait rien et l'ogive aurait manqué d'un cheveu l'aéroport international de Ryad.
Suite à la démission du Premier ministre libanais, l'Arabie saoudite a appelé ses ressortissants à quitter le Liban. Le Hezbollah accuse Riyad d'être à l'origine de cette démission et de vouloir déstabiliser le pays.
Depuis plusieurs mois, Riyad multiplie les annonces visant à moderniser son image internationale. Véritable volonté de réformer la société ou simple opération de dédiabolisation ? Le chemin semble en tout cas encore long...
Plusieurs documents portant sur une coopération plus étroite entre Moscou et Riyad ont été signés pendant la visite du roi saoudite Salmane dans la capitale russe. L’industrie militaire est particulièrement honorée par ses accords.