BRAS DE FER

La rédaction du Journal du dimanche change de tête ce 1er août, avec l'arrivée de Geoffroy Lejeune, ancien de Valeurs actuelles. Un accord a mis fin à une longue grève de la rédaction, inquiète des intentions du futur propriétaire Vincent Bolloré.
Le ministre de l'Education nationale Pap Ndiaye revendique désormais le soutien du président Macron. Après une sortie musclée contre les médias CNews et Europe 1, il avait été recadré par la Première ministre Elisabeth Borne.
Sur les ondes de Radio J, le 9 juillet, le ministre de l'Éducation s’en est pris à Vincent Bolloré. Pap Ndiaye a qualifié l'homme d'affaires de «manifestement proche de l'extrême droite» et estimé que sa chaîne CNews faisait «du mal à la démocratie».
Fraîchement évincé du journal Valeurs actuelles, Geoffroy Lejeune est pressenti pour prendre la direction du JDD. Une nomination qui a immédiatement provoqué un séisme dans la rédaction, entrée en grève et soutenue par des personnalités de gauche.
Le groupe Canal+, propriétaire des chaînes C8 et CNews, s'est inquiété des déclarations de la ministre de la Culture Rima Abdul Malak à l'encontre de deux de ses chaînes. Celle-ci a évoqué la possibilité d'un non-renouvellement de leur licence.
La chroniqueuse accuse le groupe de Vincent Bolloré de se «compromettre avec [une] tendance qui va à l'encontre de la philosophie d'ouverture et de tolérance», en soutenant notamment Eric Zemmour avec qui elle avait eu une altercation en 2018.
La gestion du terminal à conteneurs du port autonome de Douala est l'objet d'une bataille féroce depuis près d'un an. Malgré une décision judiciaire en sa défaveur, le port camerounais entend évincer l’opérateur historique issu du groupe Bolloré.
Si l'origine des fonds de RT est constamment citée, il n'en va pas de même pour les autres chaînes et magazines. Pourtant, comprendre qui tient les cordons de la bourse dans le paysage médiatique permet une lecture plus avisée.
Le magazine en ligne Bastamag vient d'être relaxé dans la deuxième poursuite engagée par le groupe Bolloré. Même s'il perd ses procès, l'industriel attaque les journalistes traitant de ses activités en Afrique. Ils ont témoigné pour RT France.
C'est fini pour les petites voitures électriques grises d'Autolib', plombées par un lourd déficit : Paris et sa banlieue, réunies en comité syndical, ont mis un terme au contrat avec le groupe Bolloré, augurant d'une belle bataille judiciaire.
France 2 et l'auteur du reportage «Bolloré, un ami qui vous veut du bien ?» ont été relaxés dans le procès intenté par le groupe Bolloré. Le tribunal a jugé que ce reportage diffusé dans l'émission Complément d'enquête n'était pas diffamatoire.
Vincent Bolloré, mis en examen pour «corruption» dans une enquête sur les conditions d'attribution de concessions portuaires en Afrique, a affirmé que ces soupçons se nourrissaient de la perception d'une Afrique comme «terre de non-gouvernance».
La police judiciaire de Nanterre a décidé de prolonger la garde à vue de l'homme d'affaires, dans le cadre d'une enquête sur les soupçons de corruption entourant l'obtention par son groupe de concessions portuaires en Afrique de l'Ouest.
Selon Le Monde, Vincent Bolloré a été placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête pour «corruption d’agents publics étrangers». Elle porte sur les conditions d’obtention en 2010 de deux terminaux à conteneurs opérés par son groupe en Afrique.
L'animateur vedette de «Touche pas à mon poste» va continuer à collaborer jusqu'en 2021 avec C8 et le groupe Canal+, malgré une saison plombée par des polémiques, des sanctions, et des audiences en baisse depuis la rentrée.
L'ancienne porte-parole de Jean-Luc Mélenchon a dû faire son choix : militante insoumise ou chroniqueuse à la télévision. Le 12 novembre, elle doit annoncer sur C8 son départ du parti politique, selon BFMTV et Le Figaro.
Le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon aurait posté un tweet assassin à l'encontre du milliardaire français Vincent Bolloré. Mais il l'aurait supprimé lorsque sa femme a rejoint la chaîne C8, du groupe Canal + dont Bolloré est le propriétaire.
A la suite du canular jugé homophobe de Cyril Hanouna, une vingtaine de manifestants ont exprimé leur colère au siège de Canal+, dénonçant le silence du groupe face à la «machine à humilier» qu'est devenue l'émission de l'animateur vedette de C8.
Alors que le CSA reçoit des plaintes de plus en plus nombreuses depuis un canular téléphonique jugé homophobe lors de l'émission de Cyril Hanouna, des militants dénoncent le laxisme de l'autorité publique. Christiane Taubira a également réagi.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Milan contre le patron de Vivendi Vincent Bolloré, après le rachat de ce dernier de 30% du groupe de médias italien Médiaset, propriété de Silvio Berlusconi, qui l'accuse de «manipulation de marché».