SIDERANT

D'après une étude réalisée pour Cnews par l'institut CSA, plus de deux tiers des Français jugent l'Hexagone «en déclin». Ce sentiment est encore plus marqué chez les électeurs du Rassemblement national et des Républicains.
Le Parisien, repris par BFMTV, a affirmé dans un article que seule 10% de la population «se sentirait proche des Gilets jaunes»... passant sous silence le fait que, selon le sondage cité, 51% des sondés soutiennent en réalité le mouvement.
Quelques jours après la mort d'un maire, mais également dans un contexte de multiples dégradations de permanences de députés LREM, l'Institut français d'opinion publique (Ifop) a enquêté sur l'image des élus de la République auprès des Français.
La popularité du chef de l'Etat est stable au mois de juin avec 30% d'opinions favorables selon un sondage IFOP pour le Journal du dimanche. Les électeurs les moins nombreux à approuver son action sont ceux de LFI (4%) et du RN (6%).
Comme Emmanuel Macron, le secrétaire d'Etat chargé du Numérique veut réguler la presse, avec l'idée de créer une institution dédiée à cela. Pourtant, en 2017, le candidat d'En Marche! y voyait une mesure digne de l'Italie fasciste.
Depuis son lancement en décembre 2017, la chaîne RT France a subi un véritable feu roulant d'articles à charge reprenant peu ou prou le jugement négatif de l'exécutif français à l'encontre des médias russes. La rédaction a fait les comptes.
La pièce Looking for Europe de Bernard-Henri Lévy ne fait pas l'unanimité. Der Spiegel n'hésite pas à brocarder l'écrivain, et le Canard révèle que plusieurs chaînes sont prêtes à financer un documentaire sur la tournée, à hauteur de 730 000 euros.
Selon une étude BVA, la côte de popularité du président de la République connait une légère hausse en avril, comme celle du Premier ministre. Un regain qui s'explique par une meilleure opinion de la part des retraités, des CSP+ et des fanciliens.
Concurrent non gouvernemental du grand débat national voulu par Emmanuel Macron, le Vrai débat lancé par des collectifs de Gilets jaunes rend son verdict. C’est presque l’exact opposé de la politique suivie par le gouvernement actuel.
La missive que le président français vient de faire publier par vingt-huit quotidiens espère redorer le blason de l’intégration européenne, mais cette tentative risque d’être vaine, note Pierre Lévy, rédacteur en chef du mensuel Ruptures.
Le gouvernement britannique a annoncé le 4 mars un plan d'aide aux régions du nord du pays, où le vote en faveur du Brexit en juin 2016 avait été massif. Mais avec un Brexit dans l'impasse, Theresa May est soupçonnée de visées électoralistes.
Bruxelles a sommé les géants de l'internet de redoubler d'efforts dans leur lutte contre les fake news. Dans le même temps, l'ONG Avaaz a exhorté Facebook à agir, à quatre mois d'élections européennes qui s'annoncent difficiles... pour l'UE.
La chaîne de télévision publique a souhaité, avec une émission destinée à la jeunesse, traiter le sujet de la liberté de la presse et des fake news en Russie. L'occasion était trop belle pour France 4 qui en a profité pour tacler ludiquement RT.
A cinq mois des élections européennes, un sondage Ifop Fiducial s'efforce de mesurer le rapport de force entre formations politiques. L'enquête démontrerait ainsi un rebond de LREM, mais le facteur Gilets jaunes reste difficile à quantifier.
D'après une enquête d'opinion de l'institut OpinionWay, une courte majorité des Français déclarerait ne pas avoir l'intention de participer à l'initiative gouvernementale. Plus préoccupant pour l'exécutif, une forte proportion n'en attend rien.
Denis Tillinac, écrivain, journaliste et éditeur, analyse les causes de l'estompement de l'état de grâce qui a semblé suivre l'élection d'Emmanuel Macron et les possibilités qui restent à celui-ci, confronté à la crise des Gilets jaunes.
Avec entre 20% (Ipsos) et 27% (BVA) d'opinions favorables, le président semble plus impopulaire que jamais en cette fin d'année. Peu surprenant : entre affaire Benalla et Gilets jaunes, 2018 aura été un long chemin de croix pour le chef de l'Etat.
La dissension actuelle entre les deux patriarcats, de Moscou et de Constantinople, porte sur une question de droit ecclésiastique : accorder ou non l’autonomie à une Eglise locale. Raphaël Blere, consultant en intelligence économique, fait le point.
Lydia Guirous analyse les dessous du remaniement ministériel tant attendu et se soldant selon elle par un effet d'annonce dépourvu de contenu. Une preuve supplémentaire de «l'effondrement du macronisme» pour la porte-parole des Républicains..
Dans ce petit pays balte membre de l’UE, la classe politique entend continuer coûte que coûte son orientation atlantiste viscéralement anti-russe, analyse Pierre Lévy, rédacteur en chef du mensuel Ruptures.