SIDERANT

Dans la ville de Saint-Denis, en banlieue parisienne, des femmes travaillant dans le cadre de fouilles archéologiques sont prises à partie par des riverains depuis plusieurs semaines. La ville tente de réagir, pour l’heure sans succès.
Face à la grogne sur les réseaux sociaux, le constructeur a dû retirer une publicité douteuse et présenter des excuses. La réclame vantait un équipement, utilisé dans le clip pour photographier une femme dans la rue à son insu.
Une enquête a été ouverte après le signalement sur Twitter, par Marlène Schiappa, d'une courte vidéo montrant un homme en train de pousser une femme dans les escaliers d'une station de métro parisienne.
Marlène Schiappa veut créer un baromètre recensant les principales zones problématiques afin d'éradiquer le harcèlement de rue. Parmi les objectifs, la ministre déléguée souhaite mettre en place des «QSR», nouvel acronyme de «quartiers sans relous».
Anne-Cécile Robert, journaliste et auteure de «La stratégie de l'émotion», chez Lux éditeur, répond dans La Grosse Question.
La secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes a dégainé le «plan Angela», une nouvelle arme contre le harcèlement de rue. Des magasins et lieux seront labellisés pour que les victimes importunées puissent y trouver refuge.
Le 30 avril dernier, à l'arrêt Botzaris, une jeune femme aurait été refusée dans un bus par le chauffeur au motif qu'elle portait une jupe. Son père, un écrivain né en Algérie, est vent debout contre la RATP à qui il réclame des excuses.
La loi Schiappa contre les violences sexuelles et sexistes, adoptée en août 2018, avait prévu la verbalisation des «outrages sexistes» subi par les femmes harcelées dans la rue. Depuis, 332 contraventions ont été dressées.
Alma Guirao, fondatrice de Handsaway, application gratuite de lutte contre les agressions sexistes, est l’invitée de Sophie Normand- Couturier dans la Grande Interview.
Relayée massivement sur les réseaux sociaux, une vidéo en date du 3 août montre deux jeunes femmes se faire harceler par des hommes dans un parc aquatique au Bahreïn dont le responsable estime que les deux victimes auraient dû éviter de se baigner.
Le projet de loi sur les violences sexuelles et sexistes prévoirait qu'un sifflement ou un regard à une femme dans la rue pourrait coûter jusqu’à 750 euros ? Même si les réseaux sociaux enragent, le texte ne contient rien de tel.
Geste, propos à connotation sexuelle, humiliants, intimidants : Marlène Schiappa entend bien sanctionner les «outrages sexistes». La secrétaire d'Etat a fait savoir que les premières amendes seraient dressées dès cet automne.
Apostrophée grossièrement par un individu en plein Paris, une jeune femme a choisi de lui répondre. S'en est suivie une scène de violence, filmée par des caméras de surveillance et publiée par la victime sur les réseaux sociaux.
L'Assemblée nationale a adopté le projet de loi sur les violences sexuelles et sexistes le 16 mai et le texte sera à présent débattu au Sénat. Si l'article 2 concernant les mineurs a été le plus discuté, l'outrage sexiste semble avoir été éclipsé.
La secrétaire à l’égalité femmes-hommes a entrepris une immersion de trois jours à Trappes. Elle s’est désolée de n’avoir vu, en une heure et demi de porte-à-porte, que deux femmes dans les rues, au bas des cités et dans les squares.
Dans le sillage de la campagne «Me Too» contre le harcèlement et les agressions sexuels, plusieurs milliers de manifestants ont battu le pavé de Tel-Aviv le 4 mai. La mobilisation visait à dénoncer, notamment, la culpabilisation des victimes.
Dans le cadre de leur travail de réflexion sur le passé colonial de l'Allemagne, des élus berlinois ont décidé de débaptiser les rues faisant référence à la conquête africaine. Les nouveaux noms de rue célébreront les figures de l'indépendance.
Le Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes a rendu à Mounir Mahjoubi, secrétaire d'Etat au Numérique, le 7 février un rapport selon lequel les femmes sont des cibles de choix pour les harceleurs en ligne, et réclame des mesures.