BRAS DE FER

A la veille d’entretiens à Bercy, le patron de Carrefour Alexandre Bompard a fait part ce 29 août de sa vive inquiétude quant à l’inflation et ses conséquences sur la consommation. Il pointe du doigt les industriels ainsi que la loi Descrozaille.
Le projet d'un panier commun à l'ensemble des enseignes ne semble plus d'actualité, la mesure ayant été jugée difficile à mettre en œuvre. Plusieurs distributeurs ont cependant annoncé bloquer les prix d'une série de produits.
En février, l’augmentation moyenne des prix de l’alimentation sur un an a atteint 14,5%, bien au-delà de l’inflation. Après les négociations entre producteurs et grandes surfaces, une augmentation de 10 à 15% est à craindre pour le mois de mars.
Le grand patron a réaffirmé sa crainte de voir l'inflation battre des records avec des hausses à deux chiffres sur une série de produits, ce qui conduit déjà les consommateurs à modifier leurs habitudes et fait planer la menace d'une récession.
Le président du comité stratégique des centres E. Leclerc estime que certaines hausses de prix sont «suspectes» et non «transparentes». Il réclame une commission d'enquête des parlementaires «sur les origines de l'inflation».
Les salariés du géant du mobilier contraints de s'isoler après avoir été en contact avec une personne positive au Covid-19 voient leurs indemnités hebdomadaires divisées par quatre s'ils ne sont pas vaccinés contre le virus.
Michel-Edouard Leclerc a déclaré qu'il s'attendait à une hausse des prix plus forte que prévue cet hiver. En cause : la demande internationale et de nouveaux modes de production plus respectueux de l'environnement.
En Allemagne, la Hesse autorise désormais les magasins fournissant des produits de première nécessité à refuser les clients non-vaccinés contre le Covid-19, ou ne disposant pas d'un certificat de rétablissement.
Invoquant les complications douanières liées au Brexit, la chaîne de distribution britannique va fermer 11 de ses 20 magasins implantés en France. Elle ne conservera que ceux qu’elle exploite avec Lagardère dans les gares et aéroports.
Si l’on en croit la presse britannique, un phénomène causé par l’application officielle anti-Covid-19 désorganise l’approvisionnement des commerces, notamment alimentaires, en les privant de personnel. Le patronat demande des mesures d’exception.
Des associations représentant des peuples indigènes d’Amazonie réclament 3,1 millions d’euros de dédommagement au groupe Casino pour des «atteintes aux droits des peuples autochtones» commises, selon eux, par des fournisseurs locaux du groupe.
Les rayons non essentiels fermés ne représenteraient pas plus de 25% de perte pour les grandes surfaces. Mais certaines, comme Carrefour, ont placé plus de 80% de leurs salariés en activité partielle.
Bruno Le Maire a annoncé qu’il recevrait les représentants des commerçants pour étudier les conditions pour certaines réouvertures. Le Premier ministre avait préalablement évoqué la fermeture des rayons non essentiels des grandes surfaces.
Jean Castex a annoncé l'interdiction prochaine des rayons de produits non essentiels dans les magasins de grande distribution. Une décision décriée par la Fédération du commerce et de la distribution. Les petits commerces, eux, demeureront fermés.
Le groupe Casino a réagi sur les réseaux sociaux à la photographie d'une affiche placardée à l'entrée d'une supérette Vival de Nîmes, par laquelle le gérant souhaitait interdire à «toute personne voilée» l'accès à son magasin.
La marque de grande distribution a provoqué une polémique sur le réseau social après une réponse formulée à une cliente par un de ses community managers concernant l'écriture inclusive. L'enseigne a évoqué une «maladresse».
Touchées de plein fouet par les mesures de confinement, de nombreuses enseignes de distribution de prêt-à-porter comme Naf Naf, Camaïeu ou les chaussures André pourraient disparaître. Des dizaines de milliers d’emplois en France sont menacés.
Les géants de la grande distribution, incités par le ministre de l’Economie, avaient annoncé fin mars verser une prime de 1 000 euros à leurs salariés. Depuis, certains veulent conditionner le montant au temps de travail, au grand dam des syndicats.
A l'approche d'une nouvelle prise de parole du président de la République et de l'annonce potentielle de nouvelles mesures restrictives, les Franciliens ont été nombreux à se ruer dans les commerces pour faire des provisions.
Un hijab destiné aux sportives musulmanes apparaît, en rupture de stock, sur le site français de Decathlon. Face à un début de polémique, l'équipementier sportif a assuré que le produit ne devrait pas être proposé à la vente en France pour le moment.