SIDERANT

La vente actée de deux navires de guerre Mistral par la France à la Russie avait été annulée en août 2015 par Paris, au prétexte de la crise ukrainienne. Un épisode que la diplomatie russe a rappelé à l'occasion du récent revirement australien.
Suite au refus français de respecter le contrat signé en 2011, la Russie avance sur la construction deux porte-hélicoptères amphibies de sa fabrication. Ironie du sort : ils pourraient être fabriqués dans la ville de Kertch, en Crimée.
La première rencontre entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine, à Paris, le 29 mai prochain, est l'occasion pour les deux hommes de relancer le dialogue diplomatique. Il faut dire que François Hollande laisse derrière lui un champ de ruines.
Selon une source anonyme de Reuters, Paris aurait décidé d’envoyer ses Mistrals dans l’ouest du Pacifique pour des exercices conjoints avec les Etats-Unis, le Japon et le Royaume-Uni. Une opération qui aurait tout de la démonstration de force.
Le constructeur naval DCNS a livré vendredi 19 août à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) le second des deux bâtiments de guerre de type Mistral initialement destinés à la Russie, et revendus à l'Egypte en octobre 2015.
Le débat sur les sanctions contre la Russie n’est qu’une variation de l’éternelle question du contrôle de l'Europe – selon William Mallinson, ancien diplomate britannique et professeur en sciences politiques à l'Université Marconi.
Le drapeau égyptien a été hissé sur le premier porte-hélicoptères de type Mistral acheté par Le Caire à la France. Le navire est équipé d’électronique russe car les Mistral avaient d’abord été destinés à la Russie.
L’Assemblée nationale s’apprête à voter le 28 avril une résolution pour la levée des sanctions contre la Russie. Proposée par Thierry Mariani, député Les Républicains (LR), cette résolution invite le gouvernement à ne les renouveler.
L'entreprise DCNS, qui a fabriqué les Mistral destinés à la Russie, espère toujours recevoir un virement de 200 millions d'euros de l'Etat français, conformément aux promesses de François Hollande.
Moscou entend livrer à l’Egypte des hélicoptères et de l’équipement pour les porte-hélicoptères de type Mistral que le Caire a acheté à Paris, pour un montant d’au moins 1 milliard de dollars, selon le Kremlin.
François Hollande voudrait vendre d’autres bateaux à Moscou malgré la rupture du contrat sur les Mistral. C’est possible, si la France change sa politique étrangère et ne s’aligne pas sur les Etats-Unis et l’Arabie saoudite, estime Aymeric Chauprade.
Le directeur éditorial du site madaniya.info René Naba analyse pour RT France le périple du Premier ministre français.
Durant la visite de Manuel Valls au Caire, l'Egypte et la France ont signé le contrat d'achat des deux navires de guerre Mistral dont la vente à la Russie avait été annulée par Paris en raison de la crise ukrainienne.
Le refus de livrer à la Russie les porte-hélicoptères en 2014 s’est avéré être décidé suite à une «pression considérable» portée par l’Europe orientale, plus particulièrement la Pologne, d’après les membres du Sénat français.
Le président François Hollande a atteint un accord avec son homologue égyptien Fattah Al-Sissi sur les conditions de vente des navires Mistral, dont la livraison à la Russie a été annulé par Paris suite à la crise dans l’Est de l’Ukraine.
Le refus de Paris de livrer les Mistral à la Russie porte un coup à l’image de la France dans le monde, a annoncé le député Claude Goasguen alors que l’Assemblée nationale a donné son feu vert à l'annulation de la vente des Mistral à la Russie.
Le gouvernement canadien a déclaré que, pour le moment, il ne s’intéressait plus aux Mistral malgré les déclarations faites précédemment par un responsable du ministère français de la Défense.
Selon un responsable français, la France se prépare à revendre ses Mistral car plusieurs pays, dont le Canada, l’Inde, Singapour et l’Egypte semblent s’y intéresser très sérieusement.
Moscou pourrait opposer un veto à la vente des Mistral par Paris au cas où ces derniers ne seraient pas équipés d’hélicoptères Ka-52. Mais pour l’heure, il n’y a officiellement pas de client qui se montre intéressé malgré les déclarations de Paris.
La Service fédéral russe de la coopération dans le domaine militaire et technique a déclaré que la France avait payé une compensation à la Russie d’un montant de 900 millions d’euros.