ANALYSE

Un récent sondage a montré que les Français étaient nettement moins favorables que les Allemands et les Italiens à une «Europe plus intégrée», et se sentaient moins fiers d'être «européens» que leurs voisins.
Différents partis de la droite radicale européenne, du Rassemblement national à la Ligue en passant par Vox, se sont réunis à Varsovie le 4 décembre pour coordonner leurs actions au Parlement européen et envisager une relation plus étroite.
Dans la perspective d'une possible élection anticipée au Royaume-Uni, le chef du parti du Brexit Nigel Farage, tout en exprimant des doutes sur les intentions réelles de Boris Johnson, multiplie les appels du pied aux conservateurs.
Alors que l'Elysée remet en question la collaboration de LREM avec les centristes espagnols au parlement européen en cas d'alliance locale avec des nationalistes, le chef du parti populiste de droite Vox a réagi dans un message au vitriol.
Interviewé par Les Echos, le philosophe Bernard Henri-Levy a expliqué que la «pédagogie» exercée contre les populistes avait «enrayé» leur dynamique. Le philosophe considère par ailleurs «Poutine et Trump» comme deux ennemis extérieurs de l'Europe.
Le triomphe du RN et de la Ligue, alliés au Parlement européen, est un message clair envoyé à Bruxelles. Mais pour influer sur les décisions de l'UE, ils devront rassembler les eurosceptiques de tous bords. Voire s'allier parfois aux conservateurs.
Selon les sondages de sortie des urnes, le parti du ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini, La Ligue, confirme sa popularité en Italie. Le score de l'allié du Rassemblement national était particulièrement guetté.
Le parti séparatiste flamand anti-immigration Vlaams Belang exploserait en Flandres, où les nationalistes de la NVA restent le plus gros parti. Au sud, le PS serait en tête. Les négociations en vue de former un gouvernement s'annoncent périlleuses.
Partout en Europe l'euroscepticisme a le vent en poupe. Tour d'horizon des partis - de gauche ou de droite - critiques à l'égard de l'Union européenne.
Tandis que l'euroscepticisme a la cote en France, l'Allemagne reste un pays où les enjeux du scrutin du 26 mai s'inscrivent dans un présupposé pro-Union européenne. Outre-Rhin, l'UE est synonyme d'une mondialisation dont le pays sort gagnant.
Le Parlement européen fait la promotion d'un super-héros excentrique afin d'inciter les électeurs à aller voter lors des prochaines échéances, le 26 mai. Or, ce «Captain Europe», qui tient également un discours politique, ne fait pas l'unanimité.
56 000 euros : c'est ce qu'aurait coûté l'introduction de l'euro à chaque Français depuis vingt ans. Ce sont en tout cas les données avancées par une étude du Centre de politique européenne (CEP), un think tank libéral allemand.
Un des piliers de l'Europe, l'Italie, défie aujourd'hui Bruxelles, se fâche avec la France et cherche de nouvelles amitiés. Quelles sont les raisons de sa dispute avec l'UE ? Rome réussira-t-il créer une alliance en contrepoids à l'axe Paris-Berlin?
Le président du Conseil européen, Donald Tusk, s'en est pris vertement ce 6 février aux partisans du Brexit qui, selon lui, n'ont pas anticipé les conséquences d'une sortie sans accord du Royaume-Uni de l'Union européenne.
Eurosceptique et méconnu du public, François-Xavier Bellamy est la tête de liste LR pour les européennes. Laurent Wauquiez fait ici un pari audacieux pour relancer le parti... tout en ménageant les autres sensibilités des Républicains.
La présidente du Rassemblement national s'est livré à un violent réquisitoire contre la monnaie unique lors de ses vœux à la presse. Elle a tout de même rappelé que la sortie de l'euro n'était plus la priorité de son parti.
A cinq mois des élections européennes, un sondage Ifop Fiducial s'efforce de mesurer le rapport de force entre formations politiques. L'enquête démontrerait ainsi un rebond de LREM, mais le facteur Gilets jaunes reste difficile à quantifier.
Au moment où le Parlement européen claironne que l’UE est «plus appréciée que jamais» à l'approche du Brexit, l'Italie joue les trouble-fête. Matteo Salvini, «bête noire» de Bruxelles, dit réfléchir au poste de président de la Commission.
La «libre circulation des personnes» est souvent présentée comme un acquis fondamental de l'UE. Mais le concept s'avère aussi être un élément de langage légitimant des politiques supranationales, parfois génératrices de tensions diplomatiques.
Rome a annoncé de premières mesures après le terrible effondrement d'un viaduc qui a fait des dizaines de morts. Dans le viseur du gouvernement, la société gérant le tronçon d'autoroute, mais aussi les contraintes budgétaires imposées par Bruxelles.