BRAS DE FER

L’idée d’une émission de dette au nom de la zone euro fait son chemin. Elle est soutenue par neuf dirigeants européens dont Emmanuel Macron et a été évoquée en visio-conférence par la présidente de la BCE Christine Lagarde.
Le ciel se couvre au-dessus de la zone euro, où la croissance et l’inflation ralentissent, laissant présager une baisse des taux de la BCE. Seule bonne nouvelle, le chômage continue de baisser… mais plus pour longtemps, selon les analystes.
Malgré les compromis, le gouvernement italien a maintenu son «revenu de citoyenneté» et ses mesures de soutien à la relance, et une lueur d'éclaircie baigne la péninsule. L’heure de la fin de la rigueur avant tout a-t-elle sonné en Europe ?
Les 19 ministres des Finances se sont mis d’accord, du bout des lèvres, sur le principe d’un budget de la zone euro. A condition que son montant soit ridicule et sans savoir d’où viendra l’argent.
Avec un budget 2019 en déficit de 2,4% contre 2,6% en France, seule l'Italie s'attire les foudres de la Commission européenne. Volonté de punir un gouvernement dit «populiste» ou crainte d'une déflagration financière européenne ?
Inattentif, ignorant, faisant preuve de désintérêt : le journal Handelsblatt juge très sévèrement le commissaire aux Affaires économiques de l'Union européenne, Pierre Moscovici. La raison : une bourde faite lors d'une réunion avec l'Eurogroupe.
Réunis en Eurogroupe, les ministres des Finances des 28 pays de l'Union européenne ont publié la liste de 17 pays coupables selon eux de profiter de l'évasion fiscale. Des voix s'élèvent pour dénoncer l'absence de pays européens dans la liste.
Bruno Le Maire rencontrera le 8 novembre son homologue Peter Altmaier, officiellement pour évoquer l’avenir de la zone euro. Mais des négociations sur la présidence de l’Eurogroupe pourraient être au programme officieux de cette rencontre.
Les ministres des Finances de la zone euro ont annoncé s'être entendus sur le versement à la Grèce d'un nouveau prêt de 8,5 milliards d'euros, écartant le spectre d'une nouvelle crise.
Si les créanciers de la Grèce ne sont pas parvenus à s'entendre sur un allègement de sa dette et le déblocage de nouveaux prêts, le FMI a loué les réformes menées par Alexis Tsipras. Athènes s'est dit convaincu qu'un compromis serait trouvé en juin.
La Banque centrale européenne (BCE) s'est retrouvée depuis 2008 en position d'influencer des pays affectés par la crise en conditionnant des réformes économiques à son soutien financier «sans la surveillance démocratique appropriée», estime l'ONG.
Mis en cause par les pays du sud de l'Europe après avoir laissé entendre qu'ils dilapidaient leur argent en «schnaps» et en «femmes», le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, a exprimé des regrets, mais écarté toute démission.
Par une sortie polémique, Jeroen Dijsselbloem a accusé les pays du Sud de l'UE de dilapider l'aide financière des pays du Nord. Le néerlandais cherchait par la même occasion à assurer Berlin de sa fermeté dans le dossier de la dette grecque.
L'organisation internationale estime que si la Grèce ne parvient pas à convaincre ses créanciers européens d'alléger sa dette d'ici le 20 février, le pays ne parviendra pas à venir à bout de celle-ci – et connaîtra de vives turbulences politiques.
Le gouvernement pro-austérité au Portugal devrait tomber sous la pression de la gauche, majoritaire au Parlement. En quoi cette situation rappelle-t-elle le scénario grec ? L’économiste Jacques Sapir s’explique pour RT France.
L'économiste Jacques Sapir analyse les élections législatives au Portugal et l'avenir du pays au sein de l'Union européenne.
Après une négociation-marathon, la Grèce et ses créanciers ont trouvé un accord tablant sur un plan d'aide de 85 milliards d'euros. Quelques détails restent néanmoins à régler.
Les «Sages» du Conseil allemand des experts économiques, qui conseillent la Chancelière Angela Merkel se sont prononcés contre l'intégration politique de la zone euro, notamment contre un ministre des Finances européen.
L'ancien ministre des Finances grec a admis avoir travaillé à un plan de sortie de l'euro pour son pays, alors qu'il était au pouvoir. Un «plan B» dont l'étude caresse les limites de la loi.
Fermées par ordre de l'exécutif depuis le 19 juin, les banques grecques ont rouvert leurs portes, lundi 20 juillet. Un soulagement timide pour le peuple hellène, alors que l'austérité suit son cours.