Emploi fictif
L'ancien Premier ministre François Fillon a été condamné à cinq ans de prison, dont deux ferme, dans l'affaire des emplois fictifs de son épouse Penelope qui avait fait dérailler sa campagne présidentielle il y a trois ans.
Le parti politique Front National, devenu le Rassemblement national, a finalement été condamné pour recel d'abus de bien sociaux pour des faits datant de 2012. La réquisition du parquet était bien plus lourde et se chiffrait à 500 000 euros d'amende.
Trois ans après le «Penelopegate», François Fillon et son épouse sont jugés pour des soupçons d'emplois fictifs concernant cette dernière. Le parquet a requis cinq ans de prison à l'encontre de l'ex-Premier ministre.
Magali Forestier reçoit Frédéric Lazorthes, chroniqueur au Point, Stéphanie Villers, économiste spécialiste de l’Europe, Hervé Chapron, ancien directeur adjoint de Pole Emploi et Arnaud Benedetti, spécialiste communication politique
A l'issue du sommet européen, le président français s'est déclaré favorable à la création d'une «haute autorité de la vie publique» européenne. Un moyen pour lui d'évacuer le revers subi quelques jours plus tôt sur la nomination de Sylvie Goulard.
Alors que le Parlement européen a rejeté pour la deuxième fois la candidature de Sylvie Goulard au poste que commissaire européenne, un tweet révèle que cette éviction était décidée en amont par le PPE. Une stratégie qui a surpris jusqu'à l'Elysée.
Les parlementaires ont jugé insuffisantes les premières réponses de la candidate à la Commission européenne. Elle est soupçonnée d'être impliquée dans une affaire d'emplois fictifs et a, par ailleurs, entretenu des liens avec un think tank américain.
Impliquée dans une affaire d'emplois fictifs présumée, la candidate à la Commission européenne Sylvie Goulard a demandé le «respect de la présomption d'innocence» aux eurodéputés qui l'auditionnent.
L'ancien président du Front national Jean-Marie Le Pen a été mis en examen pour, notamment, «détournement de fonds publics» dans l'affaire des emplois présumés fictifs du parti. Il estime de son côté qu'il s'agit d'une persécution des eurosceptiques.
Peu avant sa nomination au poste de commissaire européenne, l'ancienne députée européenne a été entendue par la police judiciaire dans le cadre de l’enquête sur des soupçons d'emplois fictifs des assistants parlementaires d'eurodéputés MoDem.
Impliquée dans une affaire d'emplois fictifs, Sylvie Goulard a été proposée par le président pour intégrer la commission européenne. Blanchie par le Parlement européen, son profil fait polémique, notamment pour son activité dans un think tank.
Quelques jours avant le procès des époux Balkany pour corruption et blanchiment de fraude fiscale, l'épouse du maire de Levallois-Perret a attenté à sa vie en absorbant des médicaments. Hospitalisée, elle est toutefois hors de danger.
La police a perquisitionné le domicile de Stéphane Thérou, directeur de cabinet du maire de Pau, François Bayrou. Une information judiciaire contre X avait été ouverte en juillet 2017 pour abus de confiance, recel d'abus de confiance et escroqueries.
Marine Le Pen est entendue par les juges d'instruction dans l'affaire des emplois présumés fictifs du FN au Parlement européen. Mise en examen pour «abus de confiance» et «complicité d'abus de confiance», les juges ont aggravé l'accusation.
François Fillon est de nouveau entendu par la justice ce 7 septembre dans l'enquête concernant les soupçons d'emplois fictifs de son épouse et de ses enfants comme assistants parlementaires. Pénélope Fillon avait été auditionnée la veille.
Faute d'argent et dans le collimateur de la Justice, le parti de Marine Le Pen a dû renoncer à son université d'été. Depuis l'apogée du second tour de la présidentielle de 2017, le Rassemblement national, ex-FN, ne parvient pas à sortir de l'ornière.
L'agence Pôle emploi annonce avoir débusqué 7 000 offres frauduleuses sur son site entre 2017 et 2018. Des salaires trop élevés appâtent les candidats, un faux chèque est envoyé, puis un remboursement est demandé à la victime.
Le tribunal de l'UE a débouté le 19 juin Marine Le Pen, qui souhaitait l'annulation d'un recouvrement dû au Parlement européen pour l'emploi considéré fictif par ce dernier d'une assistante parlementaire. Elle devra rembourser 300 000 euros.
Le Front national a annoncé avoir été mis en examen pour complicité et recel d'abus de confiance dans le cadre de l'enquête sur les emplois fictifs présumés de certains assistants de ses députés européens.
Selon StreetPress, plusieurs députés, de différents bords politiques, ont trouvé une parade à la loi de moralisation qui consiste à embaucher l'enfant d'un autre député, une pratique jugée légale contrairement à celle d'embaucher son propre enfant.
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