Gifle
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Le jeune homme qui avait giflé le 17 janvier Manuel Valls à Lamballe (Côtes-d'Armor) a fait appel de sa condamnation, contestant certains chefs d'accusations retenus, a-t-on appris auprès de son avocat, Marie-Françoise Blot.
A trois jours du second tour de la primaire de la gauche, alors que Manuel Valls, habitué des incidents, tentait de convaincre de potentiels électeurs dans un meeting, un groupe d'individus lui a crié sa façon de penser avant d'être sorti de force.
Alors que Manuel Valls rentrait en TGV de Bretagne, où il venait de subir une gifle, un Breton a souhaité partager avec lui sa bouteille de vin rouge, afin de faire pardonner sa région pour le fâcheux incident.
Peut-être inspiré par le geste de l’ancien pape Jean-Paul II qui avait rencontré et pardonné l’homme qui avait tenté de l’assassiner, l'ex-Premier ministre français s’entretiendra avec le jeune homme qui lui a asséné une légère, mais célèbre gifle.
Face à l'émoi qui agite les réseaux sociaux, le responsable de la CGT s'est interrogé au micro de RTL sur la rapidité avec laquelle le Breton qui a giflé Manuel Valls a été jugé. Il s'agit pourtant d'une procédure légale, le «plaider-coupable».
Le jeune homme qui a giflé Manuel Valls mardi 17 janvier à Lamballe (Côtes-d'Armor) a été condamné le lendemain à trois mois de prison avec sursis, a-annoncé le procureur de la République de Saint-Brieuc.
Même si la défiance envers les élus est au plus haut, aucune violence n'est acceptable pour Fatiha Boudjahlat secrétaire nationale du MRC. Pour elle le profil de celui qui a giflé Manuel Valls ne devrait rien changer à l'indignation face à son geste.
Représentants politiques ou simples citoyens, la gifle donnée à l'ancien Premier ministre par un jeune Breton n'a pas laissé grand monde indifférent. Alors qu'une pétition circule pour soutenir l'auteur de l'acte, d'autres ont réprouvé sa violence.
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