BRAS DE FER

Le responsable national de l'UPR pour l'Economie dénonce le traité de libre-échange entre l'UE et le Canada (CETA), appliqué à 90% depuis un an sans l'aval des Français. Un scandale pour Charles-Henri Gallois qui y voit un «déni de la démocratie».
Pour défendre des industries stratégiques qu'il estime victime d'une concurrence déloyale, Donald Trump a annoncé une taxe de 25% sur les importations d'acier et 10% sur celles d'aluminium. Une mesure très critiquée par ses partenaires commerciaux.
Les députés de La France insoumise et les associations altermondialistes se sont mobilisés le 20 septembre, à la veille de la mise en application provisoire de l'accord de libre-échange euro-canadien. Un déni de démocratie, selon Attac.
Courant juillet, l'UE a annoncé que le CETA (traité de libre échange avec le Canada) serait appliqué provisoirement à partir du 21 septembre. Simultanément, Bruxelles est arrivé à un accord de principe pour un traité similaire avec le Japon. Récap' ?
A la suite d'une saisine de plus de 60 députés, le Conseil constitutionnel a validé l'accord économique et commercial entre l'Union européenne et le Canada (CETA), estimant qu'il était compatible avec la loi fondamentale française.
«La nature même de l’Union européenne n’est pas d’être une union de civilisation, c’est d’être une union de libre-échange», estime l'eurodéputé Edouard Ferrand (Front national) en évoquant la ratification de l'accord CETA.
Le CETA est un «accord du passé» qui ne respecte pas les droits sociaux, estime l'eurodéputé belge Marc Tarabella. Le commerce doit être «plus juste et les échanges plus profitables aux citoyens des parties signataires», explique-t-il.
Le CETA est un traité antidémocratique qui porte une véritable «atteinte aux principes de précaution, d’égal accès au droit et à la souveraineté nationale» de la France, au profit des multinationales, estime l'avocat Damien Lempereur.
Après l'abandon du TPP par Trump, les pontes européens font pression pour assurer le vote en faveur du traité UE-Canada. L'eurodéputé belge Marc Tarabella revient sur cette majorité libérale qui avec ses accords de libre-échange met à mal l'Europe.
C'est une journée historique pour les traders américains : l'indice vedette de Wall Street, le Dow Jones, a dépassé les 20 000 points. La Bourse américaine semble s'acclimater à merveille de la nouvelle présidence américaine.
Le retrait des Etats-Unis du TPP peut laisser présager d'un abandon du TAFTA. Mais, pour la députée Isabelle Attard, Donald Trump, en plus de ne pas combattre la finance, fait preuve d'une logique productiviste dangereuse.
Alors que Barack Obama effectue sa visite d'adieux à Berlin, Angela Merkel a avoué que le TTIP n'était pas réalisable en l'état, faisant référence à la politique protectionniste que le président américain élu Donald Trump veut mettre en oeuvre.
L’élection de Trump c’est, symboliquement, la victoire de la vie réelle sur la vie virtuelle, et elle témoigne du fait que le bilan de Barack Obama n’est pas aussi bon que ce que la presse veut bien nous en dire, selon l'économiste Jacques Sapir.
Un collectif d’artistes internationaux a détourné près d’une centaine de panneaux publicitaires de la capitale belge pour sensibiliser les citoyens aux effets des traités européens de libre-échange avec les Etats-Unis (TTIP) et avec le Canada (CETA).
Après l'accord intra-belge sur le Traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada, le ministre-président de la Wallonie est convaincu que les garanties qu'il a obtenues permettront de saper le traité transatlantique.
Les populations européennes ne sont pas favorables aux accords CETA et TAFTA, mais ceux-ci sont soutenus par les pouvoirs politiques européens, «souvent très liés aux intérêts du big business américain», estime le journaliste Jean-Michel Quatrepoint.
Le gouvernement français n'a en vérité jamais renoncé à la signature du TAFTA et l'adoptation de ce traité implique des «choses inacceptables» pour l'Europe, estime l'économiste Jacques Sapir.
En plein débat sur la ratification, ou non, du traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada (CETA), des activistes sont venus crier haut et fort leur mécontentement dans les rues de la capitale française.
Alors que la ratification du CETA est compromise par le véto du Parlement de Wallonie, le Premier ministre français s’est lancé dans une course contre la montre pour convaincre les détracteurs du texte controversé, en Belgique comme en France.
Le veto du Parlement de la Wallonie devrait bloquer l'adoption du traité controversé de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada, qui doit être approuvé à l'unanimité par les pays de l'Union pour entrer en vigueur.