François Durpaire, historien, et Gérald Olivier, journaliste, décryptent les tensions politiques aux Etats-Unis à la suite de la certification des grands électeurs par le Congrès et les événements du Capitole qui ont suivi.
Censure sur les réseaux sociaux, médias biaisés, batailles juridiques autour d'allégations de fraude électorale : le journaliste belge Nicolas de Pape dépeint le tableau d'une démocratie américaine en péril.
Dans une lettre à la présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, le vice-président a fait part de son refus de recourir, comme le réclament les démocrates, au 25e amendement. Il s'est dit opposé à de tels «jeux politiques».
Choisi par Joe Biden pour prendre la tête de la CIA, William Burns, convaincu que la Russie s'est rendue coupable d'une ingérence «agressive» en 2016, avait prédit que les relations entre Moscou et Washington resteraient «conflictuelles».
Alors qu'il recevait sa seconde dose de vaccin contre le coronavirus, le président élu Joe Biden a estimé que Donald Trump ne devrait «pas être en fonction» après l'émeute du Capitole.
Après les scènes de chaos au Capitole le 6 janvier, place à l’analyse des causes d’un tel événement. Et si celles-ci étaient à aller chercher du côté du manque de considération accordée aux pro-Trump ?
Le parti démocrate emporte deux sièges dans l'Etat de Géorgie, traditionnellement conservateur : une victoire significative qui assure au futur président, Joe Biden, la majorité au Sénat. Il aura ainsi les mains libres pour gouverner.
Alors que des manifestants pro-Trump avaient envahi l'enceinte du Capitole et que les policiers utilisaient du gaz lacrymogène pour les disperser, les parlementaires présents ont dû mettre des masques à gaz pour être évacués.
Le vice-président, Mike Pence, a certifié le vote de 306 grands électeurs en faveur du candidat démocrate contre 232 pour le président sortant Donald Trump. Dans la foulée, celui-ci a promis une «transition ordonnée».
Après un discours de Donald Trump devant des milliers de ses partisans, certains manifestants se sont introduits dans le Capitole et ont réussi à franchir les barrages policiers pour pénétrer au cœur du pouvoir parlementaire américain.
Le Congrès a certifié la victoire de Biden à la présidentielle dans la foulée de l'intrusion de partisans de Trump au Capitole. Les leaders démocrates veulent désormais le démettre de ses fonctions, alors qu'il a promis une «transition ordonnée».
Le 4 janvier, le leader des Proud boys Enrique Tarrio a été arrêté à Washington pour avoir participé à une manifestation qui avait dégénéré et au cours de laquelle il aurait brûlé la bannière Black lives matter d'une église afro-américaine.
La majorité au Sénat américain dépend de l'issue du scrutin dans l'Etat de Géorgie. L'enjeu est d'importance : «si les républicains conservent le contrôle du Sénat, la présidence Biden sera entravée» analyse Chadwick Moore, journaliste politique.
Joe Biden estime que la vaste cyberattaque qui a visé des agences gouvernementales aux Etats-Unis, ne peut rester «sans réponse». Il a par ailleurs accusé Donald Trump de négligence.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov a déclaré n'attendre «rien de bon» d'une future administration Biden, dont beaucoup de membres «ont bâti leur carrière sur la russophobie».
Estimant que la juridiction de Pennsylvanie avait violé la Constitution en validant la modification de la loi sur le vote par correspondance, Donald Trump a fait appel auprès de la Cour suprême afin d'invalider le vote des grands électeurs de l'Etat.
De nouvelles sanctions à l'encontre de la Russie seraient-elles imaginées par les équipes de Joe Biden ? Selon Reuters, le futur président américain souhaite sanctionner les supposées cyberattaques menée par la Russie à l'encontre les Etats-Unis.
Selon des informations obtenues par Bloomberg, le président américain élu serait prêt à négocier avec le gouvernement vénézuélien sans poser le départ de Maduro comme préalable. Il ignorerait en outre les appels de l'opposant Juan Guaido.
Dans une interview sur RT, Zeinab, la fille du général Qassem Soleimani assassiné le 3 janvier à Bagdad, a commenté l'œuvre de son père et émis un jugement sans appel sur Joe Biden dont elle n'attend aucun changement de ton vis-à-vis de l'Iran.
Le démocrate Joe Biden a affirmé qu'il se ferait vacciner contre le Covid-19 «en public» dès que possible. A 78 ans, le président élu le plus âgé de l'histoire des Etats-Unis fait partie des personnes à risque.