SIDERANT

Le pouvoir militaire qui a repris le contrôle de la Birmanie a condamné l'ex-chef du gouvernement pour incitation aux troubles et violation des règles sanitaires. Amnesty International a dénoncé une volonté d'«asphyxier les libertés».
Un coup d’Etat militaire met fin à une fragile parenthèse démocratique ouverte il y a une décennie. Le changement de pouvoir, l'arrestation d’Aung San Suu Kyi et la répression des manifestations risquent d’avoir un fort impact sur la région.
Le chef de l'Etat a demandé à l'armée de mettre «un terme à la répression en Birmanie, à libérer les personnes détenues et à respecter le choix démocratique du peuple birman» après la prise de pouvoir de l'armée, qui conteste le résultat du scrutin.
Au moins dix personnes sont mortes le 3 mars, après que l'armée a ouvert le feu sur des manifestants. Les ministres des Affaires étrangères de l'Asean appellent de nouveau les militaires à libérer Aung San Suu Kyi.
Selon le leader militaire Min Aung Hlaing, la Birmanie «doit consacrer son énergie à la relance de l'économie en berne du pays». Le 22 février, l'UE et les Etats-Unis ont adopté des sanctions contre des leaders de la junte.
L'armée, qui a renversé le gouvernement d'Aung San Suu Kyi, a déployé des troupes dans plusieurs villes birmanes le 14 février. De violents affrontements avec des manifestants ont eu lieu dans le nord du pays, à Myitkyina.
Pour le troisième jour consécutif, des milliers de citoyens ont manifesté pacifiquement dans plusieurs villes de Birmanie pour protester contre la prise du pouvoir par l'armée.
L'armée birmane a perpétré un coup d'Etat et arrêté la chef du gouvernement Aung San Suu Kyi. Les militaires pensent que des fraudes électorales ont entaché les élections de 2020. Les Etats-Unis et l'Union européenne condamnent le putsch.
Les députés canadiens ont décidé le 27 septembre, à l’unanimité, de démettre Aung San Suu Kyi de sa nationalité canadienne. Une décision motivée par le silence de la dirigeante birmane face à la répression de la minorité musulmane des Rohingyas.
Des attaques contre la police, des répressions sanglantes de l’armée, des centaines de milliers de réfugiés : la crise des Rohingyas en Birmanie continue d’inquiéter la communauté internationale. Quelles sont ses origines et peut-on faire la paix ?
Bernard Kouchner n'a pas eu de mots assez durs, récemment, pour qualifier le silence d'Aung San Suu Kyi au sujet des Rohingyas. Il avait pourtant été pointé du doigt pour un rapport de 2003 pour Total, accusé de fermer les yeux sur le travail forcé.
Les critiques pleuvent sur la dirigeante birmane, décriée pour son silence au sujet des Rohingyas. BHL, Malala, Desmond Tutu ou encore Bernard Kouchner protestent contre Aung San Suu Kyi à qui le Royaume-Uni retire certains titres honorifiques.
La prestigieuse université britannique d'Oxford a décidé de retirer de ses murs un portrait de la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi, ancienne étudiante de l'établissement, dont le pays est accusé par l'ONU de se livrer à une épuration ethnique.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté à Paris pour dénoncer les violences commises à l'encontre de la minorité musulmane rohingya en Birmanie et pour demander l'intervention de la communauté internationale.
Une pétition intitulée «Reprenez le prix Nobel d'Aung San Suu Kyi» a recueilli près de 400 000 signatures en quelques jours. Il lui est reproché une inertie envers le sort de la minorité musulmane birmane des Rohingyas, au cœur de la tourmente.
87 000 membres de la minorité musulmane birmane se sont exilés depuis le 25 août en raison des affrontements entre militaires et le bras armé des Rohingyas. Des chefs d'Etat et mouvements politiques du monde entier haussent le ton.
La dirigeante birmane Aung San Suu Kyi s'est vue attribuer une distinction honorifique par la Cité de Londres, tandis que des manifestants protestaient à proximité contre le sort réservé à la minorité musulmane Rohingya.
Des concentrations anormalement élevées de cet élément d'origine artificielle ont été constatées en France et dans l'UE. Si elles sont a priori trop faibles pour constituer une menace pour la santé, on ignore tout de leur provenance.
Les rapports aux conclusions accablantes se succèdent, dénonçant les crimes commis par l'armée birmane sur les minorités musulmanes vivant dans le sud-ouest du pays. Le gouvernement birman dénonce une opération de «propagande».
Le nouveau président Htin Kyaw, proche d'Aung San Suu Kyi, a prêté serment devant le Parlement à Naypyidaw, marquant le début d'une nouvelle ère pour ce pays dirigé depuis près de 50 ans par un gouvernement militaire.