BRAS DE FER

Deux militants de la Ligue de défense noire africaine se sont introduits dans les locaux du magazine Valeurs actuelles pour protester contre le dernier numéro dans lequel la députée Danièle Obono est représentée en esclave dans une fiction.
L'épisode consacré à Danièle Obono d'une saga-fiction estivale de Valeurs actuelles passe mal. Transportée au temps de la traite orientale, la députée est imaginée esclave, réduite à cet état par des Africains et sauvée par un Blanc.
La junte militaire malienne annonce avoir remis en liberté l'ancien président, Ibrahim Boubacar Keïta, évincé par un coup d'Etat le 18 août. Le dirigeant déchu se trouve actuellement dans sa résidence de Bamako, selon cette même source.
Après son coup d'Etat militaire le 18 août, la junte désormais au pouvoir au Mali a annoncé une transition de trois ans «avec un gouvernement en majorité composé de militaires» et donné son accord pour «libérer le président [Ibrahim Boubacar] Keïta».
Perte de denrées, de moyens logistiques : le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial demande une aide de 4,9 milliards de dollars pour lutter contre l'aggravation annoncée de la famine dans le monde. En cause : le Covid-19.
Lors d'un rassemblement de plusieurs milliers de personnes à Bamako, les militaires ayant pris le pouvoir ont été accueillis sous les acclamations. Le M5-RFP a refusé d'évoquer un coup d'Etat parlant de «Maliens qui ont pris leurs responsabilités»
Fayez al-Sarraj, chef du GNA libyen en lutte contre les forces du maréchal Khalifa Haftar, a annoncé ce 21 août un cessez-le-feu dans «tous les territoires» du pays. Un communiqué similaire a été simultanément publié par le Parlement de l'est.
Après le coup d'Etat du 18 août au Mali et l'arrestation du président Ibrahim Boubacar Keïta et de son Premier ministre, des militaires ont pris le pouvoir autour d'Assimi Goita et d'un Comité national pour le salut du peuple.
Les militaires putschistes maliens annoncent la prochaine tenue d'élections, après l'arrestation du président Ibrahim Boubacar Keïta. Celui-ci a annoncé dans la nuit du 18 au 19 août sa démission sous la pression de l'armée.
Le président de la République et le Premier ministre ont tous deux réagi à la mort de six humanitaires français lors d'une attaque au Niger, promettant de nouvelles mesures pour les Français dans la région.
Huit mois après l'apparition de l'épidémie de Covid-19, l'Afrique a franchi la barre du million de contaminations détectées sur le continent, dont plus de la moitié en Afrique du Sud. 19 millions de personnes ont été contaminées à travers le monde.
Une centaine de personnes, soutenues par des associations comme Médecins sans frontières, ont manifesté pour réclamer la présomption de minorité pour plusieurs dizaines de migrants qui campent actuellement en plein centre de Paris.
En proie à une crise politique depuis le mois de juin, le Mali peine à retrouver la sérénité. Les propositions de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest restent sans effet et l'opposition réclame toujours le départ du président Keïta.
Les forces de l'ordre ont évacué le campement de migrants situé sur les berges du Canal Saint-Denis à Aubervilliers où plus de 1 500 personnes s'étaient progressivement installées ces dernières semaines. Ils passeront tous un test du Covid-19.
Dans le cadre d'une médiation placée sous l'égide de la CEDEAO, les chefs d'Etat de cinq pays ouest-africains se sont rendus à Bamako afin de trouver une issue consensuelle à la crise socio-politique qui ébranle le Mali depuis le 5 juin.
Le gouvernement de transition a adopté des amendements abolissant la peine de mort pour apostasie, criminalisant l'excision et autorisant les non-musulmans à importer, vendre et consommer de l'alcool. Des décisions contestées dans la rue à Khartoum.
Les fermiers blancs zimbabwéens se sont vu proposer 3,5 milliards de dollars de la part du gouvernement en compensation de leurs terres confisquées au cours de la présidence Mugabe. Néanmoins, l'accord n'est pas encore scellé.
Bamako a connu sa journée la plus tendue depuis près d'un an, lors d'une nouvelle manifestation contre le président malien, qui a dégénéré, avec au moins un mort et 20 blessés et des attaques d'édifices publics, dont l'Assemblée nationale.
Le ministère français des Armées a publié le 1er juillet un ouvrage recensant 100 Africains ayant combattu pour la France dans l'espoir que certains soient honorés par un espace public, réponse «pédagogique» à la tentation de déboulonner les statues.
Le roi Philippe a reconnu la responsabilité de la Belgique dans les exactions commises en RDC lors de la période coloniale. La nouvelle a été bien accueillie à Kinshasa, qui a évoqué une «avancée» pour les deux nations.