INSOLITE

Les syndicats demandent des revalorisations des salaires et des primes tenant compte de l'inflation, alors que l'entreprise publique s'apprête à connaître une forte fréquentation à l'occasion des congés d'été.
Les principales centrales syndicales belges ont organisé une journée d'action le 20 juin dans la capitale pour réclamer une hausse du pouvoir d'achat, grignoté par l'inflation. Elles craignent aussi une remise en cause de l'indexation des salaires.
A quelques encablures des législatives, la majorité et la droite ont largement dénoncé la mise en cause par Jean-Luc Mélenchon de la police, après la mort de la passagère d'un véhicule refusant d'obtempérer. Il se défend d'être «anti-flic».
Un reportage de France 2 consacré au recrutement express de contractuels par l'académie de Versailles a créé la polémique, certains y voyant un signe supplémentaire de la crise de l'Education nationale, qui peine à embaucher du personnel qualifié.
Plusieurs syndicats ont appelé les personnels du ministère des Affaires étrangères à se mettre en grève le 2 juin pour contester plusieurs réformes, dont celle mettant fin au corps diplomatique français. Le précédent mouvement d'ampleur date de 2003.
Huit syndicats d'agents publics, comme la CGT, la CFTC ou encore FO, ont exhorté Elisabeth Borne, nouvellement nommée Premier ministre, à prendre des mesures pour augmenter les salaires et à s'engager à ne plus reculer l'âge de départ à la retraite.
Les employés de la RATP sont en grève ce 18 février, revendiquant une revalorisation de leurs salaires. Critiqué par Gabriel Attal, le mouvement a perturbé la circulation du métro à Paris, avec huit lignes fermées.
Lors de la crise du Covid, les positions des syndicats sur les mesures sanitaires et la vaccination n'ont pas toujours été d'une grande clarté, partagées entre la protection des salariées et les contestations d'une partie de la société.
Plusieurs dizaines de salariés de différentes enseignes de bricolage ont manifesté pour réclamer une revalorisation des salaires, bloquant les caisses automatiques d'un magasin Leroy Merlin à Saint-Denis.
Relégués à l'arrière-plan par la pandémie et la mobilisation contre les restrictions sanitaires, les grèves et mouvements sociaux se sont pourtant multipliés récemment. Même si les syndicats ressortent affaiblis du mandat d'Emmanuel Macron.
Onze syndicats d’enseignants, de proviseurs, d’infirmières et de médecins scolaires, ainsi que des organisations de parents d’élèves, appellent à la grève le 13 janvier. Un mouvement dirigé contre la gestion de crise de Jean-Michel Blanquer.
Le repreneur américain d’Alstom aurait détourné depuis 2015 un milliard d’euros de profits vers la Suisse ou les Etats-Unis, privant les salariés de participation aux résultats. Ces derniers ont décidé de l’attaquer en justice.
Une nouvelle manifestation contre le passe sanitaire et l'obligation vaccinale pour certaines professions a eu lieu à Pointe-à-Pitre. Lors de tensions avec les forces de l'ordre, le porte-parole du LKP Elie Domota a été interpellé.
Plusieurs dizaines de personnalités se sont adressées à la ministre de l'Enseignement supérieur après la suspension de Klaus Kinzler par Sciences Po Grenoble. «La liberté d'expression des universitaires est en péril», écrivent-ils notamment.
Le ministère des Outre-mer a annoncé le 20 décembre que les soignants ne souhaitant pas se faire vacciner en Guadeloupe et en Martinique pourraient bénéficier d'une rupture conventionnelle et bénéficier d'une reconversion professionnelle.
L'idée d'étendre le pass sanitaire aux entreprises suscite de fortes réticences voire de l'hostilité au sein des organisations patronales et syndicales consultées ce 20 décembre par la ministre du travail Elisabeth Borne.
Le 15 décembre, le Conseil d'Etat a validé la réforme du calcul de l'allocation chômage, en application depuis le 1er octobre. Selon l'Unédic, plusieurs centaines de milliers de demandeurs d'emploi toucheront une allocation mensuelle plus faible.
Cinq syndicats français ont saisi la Confédération européenne des syndicats pour soulever une éventuelle exclusion de Solidarnosc, critiqué pour s’être montré complaisant vis-à-vis d'Eric Zemmour ou de Marine Le Pen.
Eric Zemmour a dû déplacer la tenue de son meeting de Paris à Villepinte le 5 décembre, ses équipes avançant deux raisons principales : le nombre d'inscrits qui a atteint 19 000, mais aussi les menaces d'exactions visant à le «faire taire».
La police espagnole a violemment réprimé à Cadix des métallurgistes qui demandent des hausses de salaire face à la forte inflation. Le maire et les syndicats ont sévèrement critiqué l'intervention «disproportionnée» des forces de l'ordre.