«Un policier n’a pas sa place en prison» : Gérald Darmanin approuve, la gauche vent debout

«Un policier n’a pas sa place en prison» : Gérald Darmanin approuve, la gauche vent debout© Bertrand GUAY / AFP Source: AFP
Gérald Darmanin a validé le soutien du Directeur général de la police nationale et s'attire les foudres de la gauche Nupes.
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Les propos du Directeur général de la police nationale en faveur du policier incarcéré à Marseille auraient été validés par le ministre de l’Intérieur, selon Le Canard enchaîné. La polémique est relancée entre pouvoir judiciaire et forces de police.

Le cabinet du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a «bien validé les propos du patron de la police». C’est Le Canard enchaîné qui a révélé cette information ce 26 juillet au matin, relançant la polémique en cours autour du mouvement de contestation au sein des forces de police.

Le 23 juillet, le Directeur général de la police nationale (DGPN) Frédéric Vaux avait affirmé dans un entretien au Parisien qu’un policier n’avait «pas sa place en prison», même s'il avait pu commettre «des fautes ou des erreurs graves» provoquant l’émoi du côté de la gauche Nupes.

La gauche fustige un «ministre apeuré» 

L’information a remis une pièce dans la machine à polémique. Le député de La France insoumise David Guiraud s’est dit en colère sur le plateau de BFMTV, déclarant à propos de la majorité qu’elle ne tenait pas ses policiers en ne les contraignant pas à retourner au travail : «Quand il y a des grévistes dans les raffineries, vous êtes capables d’aller les réquisitionner !» Et de prendre l’exemple des médecins également réquisitionnés...

D’autres députés LFI, dont Antoine Léaument, n’ont pas hésité à affirmer que le ministre de l’Intérieur avait «peur d’agir sur la police». Des propos qui font écho à un reportage présenté en décembre 2022 sur France 2 qui laissait entendre que le ministre serait tributaire des puissantes organisations syndicales. Reste que le syndicat à l’origine de la mobilisation n’est pas la centrale majoritaire, puisqu’il s’agit de la SGP Police FO, alors que le premier syndicat de police en France est Alliance.

Guerre larvée ou exécutif renforcé ?

«Il se sent trahi, il est dégoûté, il ne va pas se laisser humilier longtemps», relatait une source, présentée comme proche du ministre de l'Intérieur, dans un article publiée le 24 juillet par le Parisien. Un message qui laissait imaginer que le premier flic de France aurait agi en soutien à la police pour se venger du président, vexé de ne pas avoir été nommé Premier ministre à l'occasion du récent remaniement.

La colère des policiers demeurerait, elle, essentiellement tournée contre Emmanuel Macron et non contre son ministre, comme l'a souligné la déléguée nationale du syndicat SGP Police FO Linda Kebbab le 17 juillet sur la chaîne CNews, précisant qu’il y aurait «une rupture de confiance avec le président de la République».

Une rupture qui n’existerait pas avec le ministre de l’Intérieur, le DGPN et le préfet de Paris. «Les paroles du Directeur général de la police nationale ont fait du bien à l'institution […] Il a été courageux, le préfet de police de Paris l'a été aussi», a indiqué ce 26 juillet sur CNews le porte-parole du Syndicat indépendant des commissaires de police, Mathieu Valet.

Le président de la République, lui, s’est extrait de la polémique, tentant de s’en tenir à un rôle de garant des institutions. Interrogé le 24 juillet lors de son déplacement en Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron a ainsi salué le travail de la police tout en déclarant : «Nul en République n’est au-dessus de la loi».

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