BRAS DE FER

Hicham Rouibah, chercheur en socio-économie à l'université d'Oran et militant engagé dans le mouvement algérien populaire depuis son commencement, revient sur le Hirak à l'occasion de son premier anniversaire, ce 22 février.
Il y a un an, la candidature d'Abdelaziz Bouteflika pour un 5e mandat était annoncée. Alors que les proches du président affaibli tentaient, tambour battant, de mener campagne à sa place, un tsunami populaire inédit allait en décider autrement.
Abdelmadjid Tebboune, ancien ministre puis chef de gouvernement du président déchu Abdelaziz Bouteflika âgé de 74 ans, a été élu dès le premier tour pour lui succéder à la tête de l'Etat algérien. Qui est-il ?
Les ex-Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal ont été condamnés respectivement à 15 et 12 ans de prison par le tribunal de Sidi M’hamed pour corruption et financement occulte de la campagne électorale de Bouteflika.
Le 37e vendredi de mobilisation coïncide ce 1er novembre avec le 65e anniversaire du déclenchement de la guerre d'indépendance contre la puissance coloniale française. Les manifestants comptent marcher en nombre pour une «nouvelle indépendance».
Le Mouvement de la société pour la paix (MSP), parti politique algérien d’obédience islamiste, a estimé, le 29 septembre, que les conditions pour la tenue d'un scrutin présidentiel transparent n'étaient pas réunies.
Saïd Bouteflika, frère et conseiller du président déchu, deux ex-chefs du renseignement et un chef de parti politique sont jugés ce 23 septembre par un tribunal militaire. Ils sont, entre autres, accusés de «complot contre l’autorité de l’Etat».
L'Algérie vit actuellement un bouillonnement politique sans précédent. Depuis le 22 février, la contestation bat son plein et a déjà remporté d'importantes victoires. Retour sur six mois de mobilisation. Infographie chronologique.
Une foule imposante de manifestants a investi les rues d'Alger et dans plusieurs autres villes du pays ce 5 juillet, jour de la fête nationale, malgré un important dispositif policier, pour le 20e vendredi de manifestations contre le pouvoir.
Abdelkader Bensalah, président algérien par intérim, a appelé à un dialogue mené par des personnalités «indépendantes, crédibles et sans ambition électorale», en vue d'organiser une élection présidentielle le plus tôt possible.
Les futurs candidats à la succession d'Abdelaziz Bouteflika devront bénéficier d'une certaine légitimité auprès de la contestation populaire. L'ancien Premier ministre et économiste libéral Ahmed Benbitour compte se présenter. Qui est-il ?
L'auteur de l'agression transphobe de Julia Boyer, un clandestin algérien, a été condamné à dix mois de prison, dont quatre avec sursis. Présent en France depuis 18 mois, il ne devrait pas être expulsé du territoire national.
Par dizaines de milliers, les Algériens sont sortis dans tout le pays pour un 12e vendredi d'affilée. Refusant les élections du 4 juillet, ils exigent le départ du président par intérim Abdelkader Bensalah et du chef d'état-major Gaïd Salah.
Selon des sources concordantes citées par Reuters et l'AFP, trois pontes viendraient d'être arrêtés en Algérie. Il s'agirait de Saïd Bouteflika, influent frère et conseiller de l'ex-président, du général Médiène, dit «Toufik», et du général Tartag.
Des dizaines de milliers d'Algériens manifestent à nouveau à Alger pour le 11e vendredi d'affilée. Le dernier avant le début du mois de ramadan durant lequel ils comptent continuer de protester pour démentir les craintes d’essoufflement du mouvement.
Pour le dixième vendredi d'affilée, les Algériens investissent les rues de leur pays dans ce qui est devenu un rendez-vous hebdomadaire de contestation contre le pouvoir et le système qu'incarnait l'ancien président Abdelaziz Bouteflika.
La police algérienne a annoncé l'interpellation d'étrangers venus selon elle «attiser les tensions et pousser les jeunes Algériens à recourir à des formes d’expression radicales» durant les marches populaires que connaît le pays depuis le 22 février.
Une importante mobilisation a de nouveau lieu ce 12 avril en Algérie pour la huitième semaine d'affilée. Elle intervient quelques jours après la nomination du président par intérim Abdelkader Bensalah et l'annonce d'une présidentielle le 4 juillet.
L’annonce de la démission du président algérien est assurément une première victoire pour le peuple algérien. La page des années Bouteflika est tournée mais la lutte contre le pouvoir dont il n’était plus qu’un symbole se poursuit.
Alors que le chef de l'Etat Abdelaziz Bouteflika – dont la perspective d'un cinquième mandat était contestée – a démissionné, les Algériens réclament toujours la fin du «système». Une élection présidentielle doit être organisée sous 90 jours.