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La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen a déclaré lors d’une visite au Canada que les Etats-Unis discutaient avec leurs alliés d’un plafonnement des prix du pétrole brut russe. Mais les moyens d’y parvenir ne sont pas connus.
Dans un contexte de sanctions occidentales, la Russie est devenue le premier fournisseur de pétrole de la Chine devant l’Arabie saoudite. L’Inde de son côté a multiplié par près de dix ses importations de brut russe.
Les prix des carburants ont une nouvelle fois dépassé la barre symbolique des deux euros la semaine dernière. Ces prix élevés risquent de perdurer au regard de la nouvelle poussée des prix du baril après l'embargo européen sur l'or noir russe.
Les Etats-Unis ont accordé des licences à plusieurs compagnies pétrolières afin d'opérer au Venezuela. Pour autant, cette mesure ne présage guère d'un revirement de la politique étrangère de Washington vis-à-vis de Caracas.
Selon les nouvelles sanctions anti-russes publiées ce 3 juin au journal de l'Union européenne, celle-ci renonce officiellement à la majeure partie des importations de pétrole russe, avec un embargo prévu dans les six mois.
Le vice-Premier ministre russe chargé de l'Energie Alexandre Novak a estimé que les Européens seraient les premiers à être affectés par les sanctions antirusses, et notamment par l'embargo décidé par l'Union européenne pour des raisons «politiques».
Les Etats-Unis, qui ont dès le début de l’opération militaire russe en Ukraine interdit les importations de pétrole russe, ont «salué» l'embargo partiel décidé par les 27. Ils ont aussi annoncé de nouvelles livraisons d’armes à Kiev.
Le ministre russe des Affaires étrangères s'est rendu en Arabie saoudite à l'approche d'un sommet des pays producteurs de pétrole, dans le contexte du conflit en Ukraine. Sur ce dossier, les pays du Golfe se distinguent par leur neutralité.
La République islamique d'Iran a dénoncé ce 1er juin l'«ingérence inappropriée» exercée selon elle par la France et l'Allemagne après leur condamnation de la saisie par Téhéran quelques jours plus tôt de deux pétroliers grecs dans le Golfe.
Les 27 ont trouvé un compromis pour interdire d’ici six et huit mois les importations de brut et de produits pétroliers russes par voie maritime. L'accord ne s'applique pas à ce stade aux importations par oléoduc, qui concernent notamment la Hongrie.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a affirmé le 30 mai qu'il n'y avait «pas de compromis» acceptable «pour l'instant» concernant un embargo européen sur le pétrole russe, exigeant des «garanties» pour l'approvisionnement de son pays.
Les Gardiens de la Révolution iraniens ont annoncé s'être emparés de deux pétroliers grecs dans les eaux du Golfe. Plus tôt, l'Iran avait protesté contre la saisie par la Grèce d'un navire transportant du pétrole iranien à la demande de Washington.
L'assemblée générale des actionnaires de TotalEnergies a été perturbée par des manifestations de militants écologiques voulant empêcher l'accès au bâtiment. La réunion a tout de même pu débuter, mais s'est tenue à huis clos et en cercle restreint.
Alors que l'Union européenne a échoué pour l'instant à faire accepter un sixième paquet de sanctions en raison du blocage de la Hongrie et la réticence d'autres pays, l'Elysée garde l'espoir d'un accord que Viktor Orban qualifie de «très improbable».
Alors que la banque présentait ses engagements en faveur du climat, des militants ont fait retentir des alarmes et chanté des slogans pour protester contre le financement de nouveaux projets pétroliers et gaziers, dont ceux de Total.
A Bruxelles, le chef de la diplomatie ukrainienne s’est impatienté face aux résistances de la Hongrie contre le projet de sanctions visant le pétrole russe mais Viktor Orban dit tout haut ce que pensent plusieurs autres Etats membres.
Le gouvernement de Fathi Bachagha désigné par le Parlement et soutenu par le maréchal Khalifa Haftar a annoncé le 17 mai qu'il se retirait de la capitale, où siège un pouvoir exécutif rival, après des affrontements déclenchés par son arrivée.
Pour réduire la consommation de carburant de l'Allemagne – et ses importations de Russie – les ministres de l'Environnement des Länder souhaitent introduire une limitation de vitesse sur les autoroutes du pays jusqu'à la fin du conflit en Ukraine.
Le secrétaire général de l'OPEP et le président vénézuélien se sont rencontrés le 12 mai à Caracas pour discuter de la situation internationale, et ont tous deux convenu que le pétrole ne devait «pas être politisé» en raison du conflit en Ukraine.
La Maison Blanche a annoncé le 8 mai dans un communiqué que les membres du G7 s'engagent à «interdire ou supprimer progressivement les importations de pétrole russe». Une décision qui risque de faire varier les prix de l'or noir.