Algérie : Sonatrach et ENI signent un contrat de 1,35 milliard de dollars pour l’exploitation d’hydrocarbures

Sonatrach et le groupe italien ENI ont signé, le 7 juillet à Alger, un contrat de partage de production d’une valeur de 1,35 milliard de dollars pour l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures dans le sud-est algérien. Cet accord s’inscrit dans le renforcement du partenariat stratégique entre l’Algérie et l’Italie dans le domaine énergétique.
Le groupe public algérien Sonatrach et le géant italien de l’énergie ENI ont signé, le 7 juillet à Alger, un contrat de partage de production d’hydrocarbures d’un montant de 1,35 milliard de dollars. L’accord porte sur un périmètre situé à Zemoul El Kbar, dans le bassin de Berkine, à environ 300 kilomètres à l’est de Hassi Messaoud, dans le sud-est algérien.
D’une durée initiale de 30 ans, ce contrat, qui pourra être prorogé de dix années supplémentaires, concerne à la fois l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures. Il prévoit une phase d’exploration de sept ans, avec un investissement de 110 millions de dollars dédié aux recherches initiales.
Au total, les investissements prévus atteignent 1,35 milliard de dollars, en vue de récupérer quelque 415 millions de barils équivalent pétrole (BEP), dont 9,3 milliards de mètres cubes de gaz naturel.
« Une étape qualitative »
Selon le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, cet accord marque « une étape qualitative » qui permettra d’utiliser des technologies innovantes, notamment numériques, afin d’optimiser la production et de mieux exploiter les réserves existantes. Le PDG d’ENI, Claudio Descalzi, a salué pour sa part une « nouvelle étape » dans la coopération stratégique entre les deux groupes, à l’issue d’une rencontre avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune.
ENI, présent en Algérie depuis 1981, est notamment partenaire de Sonatrach dans la gestion du gazoduc TransMed reliant l’Algérie à l’Italie via la Tunisie. L’Algérie demeure aujourd’hui le premier exportateur africain de gaz naturel et le septième à l’échelle mondiale.
En juillet 2022, les deux pays avaient déjà conclu plusieurs accords, dont un important contrat de partage de production pétrolière et gazière d’une valeur de 4 milliards de dollars, impliquant également ENI.