SIDERANT

Alors que les voisins de Tokyo crient au scandale face à un éventuel désastre environnemental, ses amis occidentaux maintiennent que le rejet des eaux de Fukushima dans l’Océan n’est pas d’une menace.
Le Japon a commencé ce 24 août à rejeter en mer de l'eau issue de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, malgré la vive opposition de Pékin, qui a immédiatement renforcé ses restrictions commerciales vis-à-vis de Tokyo.
Le gouvernement japonais a annoncé avoir pris la décision de rejeter à la mer, après traitement, l'eau provenant de la centrale nucléaire de Fukushima. Une nouvelle qui a provoqué l'ire des acteurs locaux mais également de ses voisins comme la Chine.
Deux millions de comprimés d'iode seront alloués à la population voisine des centrales suivant l'extension de 10 à 20 km du rayon du Plan particulier d’intervention (PPI) en cas d’alerte nucléaire. Une mesure jugée insuffisante par certains.
Si la députée LREM Claire O'Petit s'est récemment montrée imprécise alors qu'elle était interrogée sur l'actualité de Mayotte (département et région d'outre-mer), elle n'est pas la première personnalité politique à être fâchée avec la géographie.
A la suite d'un entretien avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe, Vladimir Poutine a annoncé que d'ici la fin de l’année, Moscou et Tokyo uniraient leurs efforts pour nettoyer le site de la centrale nucléaire de Fukushima.
Selon l'Université de Princeton, Washington a sous-estimé le danger auquel le pays ferait face en cas d'incendie dans une centrale nucléaire. Les chercheurs précisent qu'une telle catastrophe serait plus dévastatrice que celle de Fukushima.
Outre Areva et EDF, Stéphane Lhomme (Observatoire du nucléaire) fustige l'Autorité de sûreté nucléaire qui aurait pu arrêter le chantier. Il décrypte les risques d'utilisation de l'EPR qui pourrait entraîner un «processus comparable à Fukushima».
Au sixième anniversaire du tremblement de terre de 2011, qui a frappé la côte Pacifique de l’archipel et engendré un tsunami puis le désastre nucléaire de Fukushima, des Japonais continuent de participer aux recherches des victimes, à Kesennuma.
Au jour où le Japon commémore ses victimes six ans après la triple catastrophe–séisme, tsunami et accident de la centrale nucléaire de Fukushima – plusieurs habitants de la capitale ont organisé une manifestation contre le nucléaire.
Six ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima, les responsables chargés de la décontamination de la centrale nucléaire sont toujours confrontés à un niveau de radiation extrêmement élevé... au point de voir leurs robots en «mourir».
Personne ne sait où sont les noyaux fondus de la centrale nucléaire japonaise, alors que les fuites radioactives sont quotidiennes, affirme Kevin Kamps, contrôleur des déchets radioactifs de l'ONG Beyond Nuclear.
Une mission de nettoyage utilisant un robot télécommandé dans la centrale nucléaire de Fukushima a dû être annulée à cause de niveaux anormalement élevés de radioactivité.
Un tremblement de terre d’une de magnitude 7,4 sur l'échelle de Richter a frappé le nord-est du Japon, au large de Fukushima, provoquant un risque de tsunami. Le séisme a fait au moins six blessés et forcé des milliers de résidents à fuir la zone.
32 réacteurs nucléaires français sur les 58 actuellement en activité en France ne résisteraient pas à une surchauffe à cause de pièces défectueuses, affirme un rapport de l’ONG de protection de l'environnement consulté en exclusivité par L'Obs.
Après cinq ans d’interdiction, les autorités nippones déclarent être prêtes à permettre aux pêcheurs de vendre du poisson attrapé dans les eaux situées près de l’ancienne usine nucléaire de Fukushima.
Dans l'est de la Chine, des milliers de manifestants se sont rassemblés et confrontés à la police afin d'exprimer leur opposition à un projet d'implantation d'une usine franco-chinoise de traitement de combustibles nucléaire usés.
Un photographe téméraire a réussi à se faufiler dans la zone interdite de Fukushima. Ses photos montrent ce qui s'est passé dans cette ville fantôme après l’accident de la centrale nucléaire éponyme en 2011.
Le Japon a donné son feu vert à la construction d'un mur de glace autour de la centrale de Fukushima pour empêcher la contamination des eaux souterraines. Le coût du projet s'élève à 35 milliards de yens (275 millions d'euros).
«Les radiations reviennent et leur niveau reste supérieur à celui d’avant l’accident», alors que les autorités ne «font rien» pour les victimes, estime Hiroko Tsuzuki, ancienne habitante de la préfecture de Fukushima.