SIDERANT

L'Italie ayant connu 68 gouvernements depuis 1946, Giorgia Meloni souhaite plus de stabilité pour l'exécutif. Après la consultation des différents partis, la Première ministre entend lancer une réforme institutionnelle.
Retour sur les moments les plus significatifs de l'année, marquée avant tout par l'opération militaire russe en Ukraine, mais aussi par plusieurs élections d'importance, en Europe et dans les Amériques, ainsi que par le Mondial de football au Qatar.
La dirigeante de Fratelli d'Italia Giorgia Meloni a remercié ce 29 septembre le leader de la formation de droite radicale Vox, Santiago Abascal, pour son soutien, indiquant espérer sa victoire lors des prochaines élections espagnoles.
La dirigeante de Fratelli d'Italia a vivement réagi après avoir été visée par une sortie de l'écrivain français BHL, selon qui le choix des électeurs n'est pas «respectable» quand il se porte sur des candidats opposés à «certaines valeurs».
POLIT'MAG avec notre éditorialiste Alexis Poulin et Pierre Lévy, rédacteur en chef du magazine Ruptures. Massimo Nava, éditorialiste au Corriere della Sera, et Guy Mettan, député au Grand Conseil de Genève, étaient également présents à distance.
Le dirigeant de la Ligue a souligné l'inefficacité des sanctions contre Moscou, constatant qu'elles n'ont pas mis un terme au conflit et n'ont pas affaibli économiquement la Russie, alors que dans le même temps le coût de la vie des Italiens explose.
Le président du Conseil italien, Mario Draghi, a remis le 21 juillet au matin sa démission au chef de l'Etat, au lendemain de l'implosion de sa coalition d'unité nationale au Parlement. Sergio Mattarella a convoqué des élections anticipées.
Le milliardaire de 85 ans faisait campagne en coulisses depuis des semaines pour remplacer le président sortant Sergio Mattarella. Il a finalement demandé à ses soutiens de retirer son nom, au motif que «l'Italie a besoin d'unité».
L'ancien Premier ministre italien Giuseppe Conte a officiellement pris les rênes du Mouvement 5 Etoiles (M5S), le plus grand parti au Parlement à Rome, aujourd'hui profondément divisé et à la traîne dans les sondages d'opinion.
Silvio Berlusconi a fait la proposition le 15 juin de créer un parti de centre-droit unique en Italie, qui comprendrait son parti Forza Italia et celui de ses alliés. Mais ces derniers lui ont opposé une fin de non-recevoir.
L'ex-président de la BCE a pris les rênes de l'Italie après s'être assuré une large majorité parlementaire. Il a présenté son gouvernement qui doit sortir le pays d'une crise politique doublée de la pandémie. Une union nationale solide ?
Anti-euro, anti-gouvernement, et ne croyant pas à l'épidémie du Covid-19, les Gilets oranges ont manifesté dans plusieurs villes d'Italie. Et ce, sans masque et sans respecter les règles de distanciation physique.
La Ligue de Matteo Salvini a perdu, d'environ 7%, les élections régionales en Emilie-Romagne : c'était le premier test pour l'ancien ministre de l'Intérieur depuis sa démission en août 2019. En Calabre, la coalition de centre-droite l'a emporté.
Une piñata représentant Matteo Salvini – l'ancien ministre italien de l'Intérieur – a été frappée le 16 septembre par des romains participant à un festival de musique dans la capitale. La maire de la ville a condamné une action «inacceptable».
Afin de passer outre la demande de Matteo Salvini d'organiser des élections anticipées, le président du Conseil des ministres a formé un nouveau gouvernement à rebours du résultat des dernières législatives, mais à la satisfaction de Bruxelles.
Une large majorité (80%) d'adhérents du Mouvement 5 Etoiles (M5S) ont voté ce 3 septembre en faveur d'une alliance avec le Parti démocrate (PD). Ce vote décisif éloigne ainsi la tenue d'élections anticipées réclamées par Matteo Salvini.
Le 31 août, le Parti démocrate et le Mouvement 5 Etoiles ont repris les négociations en vue de former un nouveau gouvernement sous la houlette de l'actuel Premier ministre Giuseppe Conte. En cas d'alliance, les Italiens ne retourneront pas aux urnes.
L'ancien ministre de l'Intérieur a vertement critiqué l'annonce de la nouvelle coalition gouvernementale entre le M5S et le Parti démocrate. Il a raillé un gouvernement «uniquement fondé sur les fauteuils ministériels» et appelé à la mobilisation.
Le Premier ministre italien sortant Giuseppe Conte a été officiellement chargé ce 29 août de former un nouveau gouvernement entre les sociaux-démocrates et le Mouvement 5 Etoiles, a annoncé le porte-parole de la présidence transalpine.
Au terme du deuxième round de consultations avec le président, pour trouver une résolution à la crise qui secoue l'Italie, Luigi di Maio a annoncé que le Mouvement 5 étoiles et le Parti démocrate s'étaient mis d'accord pour un gouvernement Conte bis.