Anne-Christine Lang, députée La République en marche, a dénoncé sur Twitter la dégradation de sa permanence à Paris. Si les motivations de cet acte ne sont pas connues, les incidents de ce genre, visant les membres de la majorité, se multiplient.
Sur LCI, Daniel-Cohn Bendit a accusé des militants, dont la candidate LFI à la mairie de Clermont-Ferrand, d'avoir participé à des violences lors des vœux du candidat LREM. Cette dernière n'ayant pas été présente, l'ex-eurodéputé dit «s'être trompé».
Guillaume Rouger, le candidat LREM aux municipales à Evreux, a découvert devant sa permanence des inscriptions comparant son parti au régime nazi et des croix gammées. Il a porté plainte et a reçu le soutien de politiques de différents bords.
Syndicalistes et Gilets jaunes ont protesté devant le siège de LREM à Paris. Alors qu'ils ont été dispersés par les forces de l'ordre, le député Stanislas Guérini a dénoncé une «tentative d'intrusion». Jean-Luc Mélenchon lui a répondu.
Ce 12 décembre, des individus se sont introduits dans les permanences de plusieurs députés LREM, d'autres sont allés devant le domicile familial de ces derniers. Des «actes inqualifiables» pour la classe politique.
Violette Spillebout, qui brigue la mairie de Lille en 2020 pour LREM, a dû se réfugier dans sa permanence à cause d'un homme qui la suivait. L'individu, qui l'avait menacée, a été placé en garde à vue et va subir une expertise psychiatrique.
Présents à Lille où ils tenaient un stand lors de la traditionnelle Braderie de Lille, des militants de la République en Marche ont été la cible de projectiles et d'invectives. Selon des responsables du mouvement, un membre du parti a été blessé.
Après la récente vague de dégradations de permanences LREM, des membres du RN ont dénoncé ce qu'ils estiment être de l'«indifférence» quand leur parti est visé par de tels actes de vandalisme. Dernière dégradation en date : Saint-Brieuc, en Bretagne.
Jean-Baptiste Moreau a indiqué avoir porté plainte après que des avis de recherche façon Western le concernant ont été retrouvés. Un événement qui survient dans le contexte de multiple dégradations de permanences des députés de la majorité.
Dans la nuit du 7 août au 8 août, de nouvelles permanences de députés LREM ont été endommagées en opposition au CETA dans le département de la Vienne.
La dégradation de la permanence de la députée Sira Sylla, dans la nuit du 6 au 7 août, s'ajoute à la longue liste des récents actes de vandalisme ciblant les bureaux des élus LREM. L'opposition au CETA figure parmi les motifs de leurs auteurs.
Christophe Castaner était apparu muet au côté du Premier ministre à Matignon le 30 juillet après la découverte du corps de Steve Maia Caniço. Mais il a repris la parole le 31 juillet pour comparer les dégradations de permanences LREM à des attentats.
Des permanences de députés LREM ont été vandalisées ou dégradées par des actions diverses cette dernière semaine, notamment en lien avec le vote du CETA. Le gouvernement et la majorité ont fermement condamné ces actes.
Les permanences de députés macronistes ont fait l'objet d'actes de vandalisme dans le Lot-et-Garonne, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Saône ou encore dans la Creuse. Des agriculteurs anti-CETA ont revendiqué ces dégradations sur les réseaux sociaux.
La permanence du député LREM Romain Grau a été prise pour cible à Perpignan. Des individus ont cassé ses vitres et tenté de mettre le feu au local, alors que l'élu s'y trouvait, en marge de la manifestation des Gilets jaunes du 27 juillet.
Des agriculteurs de Haute-Saône se sont attaqués à la permanence de la députée LREM de la première circonscription de Haute-Saône Barbara Bessot-Ballot pour son vote en faveur du Ceta deux jours auparavant.