«FN caca», «antifa» : des militants RN dénoncent la dégradation d'une permanence à Saint-Brieuc
Après la récente vague de dégradations de permanences LREM, des membres du RN ont dénoncé ce qu'ils estiment être de l'«indifférence» quand leur parti est visé par de tels actes de vandalisme. Dernière dégradation en date : Saint-Brieuc, en Bretagne.
Plusieurs membres du Rassemblement national (RN) ont réagi ce 19 août à la dégradation d'une permanence de leur parti à Saint-Brieuc dans les Côtes-d'Armor. Cette dernière aurait, selon les militants politiques, été vandalisée pour la sixième fois consécutive.
Les inscriptions «FN caca», «antifa» ou encore «FI» («France insoumise») apparaissent cette fois sur le rideau métallique à l'entrée de la permanence, comme en témoigne une photographie publiée le 18 août par Gérard De Mellon, conseiller régional breton du RN. «La permanence du RN22 à St-Brieuc vandalisée pour la 6ème fois. On attend les condamnations des pleurnicheurs habituels de [la République en marche]», a-t-il commenté.
La permanence du #RN22 à St Brieuc vandalisée pour la 6ème fois. On attend les condamnations des pleurnicheurs habituels de @LaREM ! pic.twitter.com/h6bwEbAvmA
— Gérard de Mellon (@GerarddeMellon) August 18, 2019
«Nous attendons les condamnations des élus bretons de LREM qui sont venus pleurnicher, il y a quelques jours, dans les colonnes de la presse régionale largement ouvertes...», a tweeté le président du groupe RN au Conseil Régional de Bretagne, Gilles Pennelle. «Où est passé le concert des pleureuses patentées qui poussent des youyous à chaque œuf pourri jeté sur une permanence LREM ? BFMTV, TF1, CNEWS, LCI, qu’attendez-vous pour y consacrer des heures d’antenne ?», s'est également interrogé Jean Messiha, membre du Bureau national du RN.
Alors, MM. les aplaventriloques de Macronie, qu'attendez-vous donc pour dénoncer et condamner sans appel ces attaques intolérables et répétées contre notre démocratie ?
Sur le même réseau social, membres du RN ou d'autres mouvements politiques avaient déjà dénoncé l'absence de réactions au sein du camp Macron face à de précédents actes de vandalismes similaires, visant le parti de Marine Le Pen.
«Plus de 23 plaintes déposées. Alors, M. Le Gendre ; alors, Mme O'Petit ; alors, MM. les aplaventriloques de Macronie, qu'attendez-vous donc pour dénoncer et condamner sans appel ces attaques intolérables et répétées contre notre démocratie ?», avait par exemple tweeté le 17 août Jean-Marc Chipot, secrétaire départemental DLF [Debout la France] des Alpes-Maritimes, publiant la photographie d'une permanence du RN dégradée à Trèbes, recouverte de croix gammées et autres inscriptions insultantes.
Photo de #permanence RN prise hier. Plus de 23 plaintes déposées. Alors, M. Le Gendre ; alors, Mme O'Petit ; alors, MM. les aplaventriloques de Macronie, qu'attendez-vous donc pour dénoncer et condamner sans appel ces attaques intolérables et répétées contre notre démocratie ? pic.twitter.com/7BqWtReepC
— Jean-Marc Chipot (@faquin06) August 17, 2019
Quelques jours plus tôt, Jean-Claude Blanchard, conseiller municipal RN à Saint-Nazaire, avait pour sa part fustigé «la grande indifférence» dans laquelle étaient dégradées des permanences de son parti. Et l'élu d'évoquer la dégradation de son domicile pour laquelle il affirme n'avoir reçu «aucun soutien des élus LREM» dans sa ville.
Ls permanences #RN sont dégradées dans 1gde indifférence
— J.-Claude Blanchard (@JClBlanchard) August 14, 2019
Mais pour #LREM il faudrait une indignation collective obligatoire... Non seulement les permanence, mais les domiciles privés aussi, le mien en occurrence aucun soutien des élus #LREM à #SaintNazairepic.twitter.com/4Ffr4hPm8T
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