SIDERANT

Les réactions se sont multipliées après la fusillade dans la capitale qui a fait au moins trois morts. Si la majorité et la droite ont salué la réactivité des forces de l'ordre, la gauche a mis l'accent sur un acte «terroriste» et «raciste».
Plusieurs figures du mouvement ont critiqué le manque de démocratie interne après la présentation d'une nouvelle «coordination» chapeautée par Manuel Bompard. Sans nier les désaccords, ce dernier appelle à laver son linge sale en famille.
Le leader de LFI a laissé entendre qu'il ne se présenterait pas une quatrième fois à l'élection présidentielle, préférant désormais se consacrer au «travail intellectuel». Il a prévenu qu'il s'opposerait à toute «guerre civile» au sein du mouvement.
L'élue de Seine-Saint-Denis a formulé plusieurs critiques concernant le mouvement de Jean-Luc Mélenchon, qui peine selon elle à s'ancrer localement et reste piloté par «un petit noyau de dirigeants», et suggéré plusieurs changements internes.
Plusieurs personnalités de gauche se sont indignées d'une convergence entre le gouvernement et le RN sur la question de l'expulsion des étrangers ayant commis des actes graves, évoquée par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
Intervenant lors d'un débat sur BFMTV, Jordan Bardella et Clémentine Autain se sont frontalement opposés sur la question du burkini, le premier dénonçant une complaisance avec l’islamisme et la seconde une posture «rétrograde» de l’extrême-droite.
Les propos de plusieurs commentateurs établissant une distinction entre les Ukrainiens partageant la culture européenne et les précédentes vagues de réfugiés ont déclenché de vives réactions, certains y voyant l'expression d'un racisme décomplexé.
Réagissant à l'initiative du président de la Seine-Saint-Denis visant à empêcher la tenue du meeting d'Eric Zemmour prévu à Villepinte le 5 décembre, Jean-Luc Mélenchon a jugé, sur BFMTV, cette méthode contraire aux principes démocratiques.
Après l'annonce d'une coalition de gauche menée par Julien Bayou visant à renverser Valérie Pécresse au second tour des élections régionales en Ile-de-France, des figures du Parti socialiste s'affrontent ouvertement sur la candidature à soutenir.
La France insoumise a demandé à ce qu'un débat parlementaire soit tenu sur l'opération militaire Barkhane au Sahel dont Emmanuel Macron a annoncé la fin. La LFI s'est notamment interrogée sur les objectifs de l'opération et sur son bilan.
Jean-Luc Mélenchon, critiqué par des familles de victimes de Mohamed Merah pour avoir prédit un «grave incident ou un meurtre» avant la présidentielle, a déploré un «buzz affligeant». Il estime que ses propos ont été montés «en épingle».
Tête de liste de La France insoumise en Ile-de-France, Clémentine Autain a annoncé déposer un référé-liberté contre les mesures sanitaires limitant les rassemblements politiques à 50 personnes, ce qu'elle juge attentatoire aux libertés publiques.
Des admirateurs bien encombrants ? Des passages d'une interview de la députée LFI Clémentine Autain ont été partagés par le média tunisien Meem. Or ce magazine en ligne est proche des Frères musulmans.
Lors des débats sur la réforme des retraites, le chef de file de LFI a critiqué la majorité, décelant dans son comportement dans l'hémicycle «quelque chose de totalitaire». De son côté, LREM accuse les Insoumis de paralyser le travail parlementaire.
La chorégraphie parodique remarquée à laquelle se sont livrée plusieurs parlementaires de gauche à proximité de l'Assemblée nationale, plutôt raillée jusqu'alors, semble avoir outré au plus haut point le député UDI Meyer Habib.
Le cap symbolique d'un million de signatures pour le projet de référendum d’initiative partagée sur la privatisation d'ADP, a été franchi. Pour nombre de parlementaires, Emmanuel Macron se doit d'y répondre. RT France a recueilli leurs propos.
Des personnalités issues des rangs d'EELV, du PS et de La France insoumise ont soutenu l'initiative de la militante Greta Thunberg qui a déposé plainte avec d'autres jeunes contre la France pour sa supposée inaction en matière climatique.
Stéphanie De Muru a reçu François Cocq, auteur, élu à Champigny-sur-Marne et Thibaud Eychenne, membre du collectif national Génération.s pour débattre de l'appel de Clémentine Autain à un «big bang» pour rassembler la gauche française.
Le nouveau numéro 2 de la France insoumise dénonce, dans le port du vêtement de bain couvrant, une «provocation» dans laquelle il ne faut pas tomber. Une position tranchée qui, visiblement, ne fait pas l'unanimité au sein du parti.
Adrien Quatennens a été désigné nouveau coordinateur de LFI, se retrouvant ainsi propulsé numéro deux officieux du parti. Très critique de la stratégie choisie pour les européennes, Clémentine Autain dénonce un manque de transparence.