BRAS DE FER

Une délégation de responsables militaires russes, menée par un vice-ministre de la Défense, est arrivée le 22 août en Libye sur invitation du maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'est du pays.
Le gouvernement de Fathi Bachagha désigné par le Parlement et soutenu par le maréchal Khalifa Haftar a annoncé le 17 mai qu'il se retirait de la capitale, où siège un pouvoir exécutif rival, après des affrontements déclenchés par son arrivée.
A l’occasion d’une interview accordée à Al-Jazeera, Abdelmadjid Tebboune est revenue sur une série de sujets internationaux dont le dossier Libyen. Il a assuré que l’Algérie serait intervenue si Tripoli était prise par les forces du maréchal Haftar.
Le Premier ministre libyen Abdelhamid Dbeibah a prêté serment plus d'un mois après sa désignation dans le cadre d'un processus politique parrainé par l'ONU pour sortir la Libye d'une décennie de chaos.
Alors que le maréchal Khalifa Haftar a appelé ses forces à reprendre les armes pour «chasser l’occupant» turc, la France l’appelle à «s’abstenir de toute reprise des hostilités».
La Turquie réagira à toute attaque du maréchal Khalifa Haftar contre ses forces présentes en Libye, a averti le ministre turc de la Défense lors d'une visite à Tripoli. Le 24 décembre 2020, Haftar avait prononcé un discours menaçant envers Ankara.
Dévastée par des années de guerre civile, la Libye a aujourd’hui une chance de renaître de ses cendres. Un processus de paix démarre enfin, mais il est lent. Quelles sont ses chances d’aboutir ?
Trois mois après le cessez-le-feu entre les belligérants en Libye, le maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'est du pays, a appelé ses troupes à reprendre les armes pour, évoquant la Turquie, «chasser l'occupant».
Bienvenue dans la poursuite du nouveau format de l'Echiquier mondial qui présente dans cet épisode une bataille entre deux puissantes figures du monde musulman. Chacun aspire au rôle de leader régional, mais jusqu’où pourrait aller la confrontation ?
Fayez al-Sarraj, chef du GNA libyen en lutte contre les forces du maréchal Khalifa Haftar, a annoncé ce 21 août un cessez-le-feu dans «tous les territoires» du pays. Un communiqué similaire a été simultanément publié par le Parlement de l'est.
Sur les réseaux sociaux, le philosophe interventionniste est revenu sur les images montrant des miliciens libyens proférant des insultes antisémites et tirant dans sa direction lors de son passage en Libye pour effectuer un reportage.
Bernard-Henri Lévy a été accueilli par des insultes antisémites lors de sa venue surprise à Tarhounah en Libye. Sur les réseaux sociaux, le philosophe interventionniste a expliqué avoir voulu réaliser un reportage sur des crimes de guerre présumés.
Appelant l'UE à occuper davantage le terrain en Méditerranée et à durcir le ton, le président français a évoqué les tensions qui secouent la région. Il s'inquiète notamment de l'attitude turque dans le chaos libyen... oubliant le rôle de la France ?
Les députés égyptiens ont approuvé une possible intervention armée en Libye si les forces du gouvernement de Tripoli, soutenues par la Turquie, continuent leur avancée vers l'est, selon l'annonce du Parlement.
La France, le Royaume-Uni et l’Allemagne se sont dits «prêts à envisager un recours éventuel à des sanctions» en cas de violation de l'embargo en Libye, invitant « tous les acteurs étrangers [à] mettre fin à leurs ingérences» dans le pays.
Dans un communiqué commun, Paris, Rome et Berlin exhortent les parties libyennes à arrêter tout combat «immédiatement et sans condition». Les trois pays appellent également à mettre fin à toute ingérence étrangère en Libye.
Abdel Fattah al-Sissi, qui soutient le maréchal Haftar en Libye, a fait savoir qu'une «intervention directe» de l’Egypte dans ce pays était «devenue légitime au niveau international». Le gouvernement d'union nationale libyen dénonce une ingérence.
Au moment où les forces du Gouvernement libyen d'union nationale (GNA) s'apprêtent à reprendre la ville de Syrte, jusqu'alors aux mains des forces du maréchal Haftar, celui-ci s'est montré favorable au cessez-le-feu proposé par l'Egypte.
Les combattants du GNA ont annoncé avoir repris le contrôle de l'aéroport de Tripoli, inutilisé depuis 2014. Cette nouvelle constitue le plus gros revers pour les troupes du maréchal Haftar depuis le début de leur offensive en avril 2019.
Le général commandant les forces américaines en Afrique, Stephen Townsend, a accusé le 26 mai la Russie d'étendre «son empreinte militaire en Afrique en utilisant des groupes de mercenaires». «Une autre histoire d'horreur américaine», selon Moscou.