SIDERANT

La minorité serbe continue de manifester contre l'intronisation de maires albanais dans plusieurs villes du nord du Kosovo. Les Etats-Unis et la France dénoncent «la responsabilité des autorités kosovares» dans l'aggravation de la situation.
La tension continue de croitre dans la province serbe, après l’arrestation d’un homme accusé par les autorités de Pristina d’avoir blessé un policier albanais. Face à l’enlisement, le Président Vucic a annoncé son intention d’envoyer 1 000 hommes.
Plusieurs centaines de policiers des autorités autoproclamées du Kosovo sont entrés dans Mitrovica, provoquant l’émoi des autorités serbes. La région fait face à un regain de tensions, alors que Pristina entend y tenir des élections anticipées.
L'Albanie a rompu ses relations avec l'Iran accusé d'avoir perpétré une cyberattaque. Alors que Téhéran dément ces allégations, Washington vient en aide à son allié balkanique au sein de l'OTAN et promet des représailles.
La police kosovare a affronté le 13 octobre des civils serbes alors que les forces de l'ordre étaient venues récupérer de la marchandise de contrebande à Mitrovica, une ville coupée en deux, entre Serbes et Albanais kosovars.
La fédération de football de Serbie est furieuse. Elle s'offusque de la promotion lors de matchs de football d'une organisation paramilitaire kosovare UCK qui prône l'indépendance du Kosovo et d'une banderole soutenant «la Grande Albanie».
La mobilisation continue dans la capitale albanaise, Tirana, pour protester contre la mort d'un jeune homme de 25 ans abattu par le police après avoir enfreint le couvre-feu. Des violences ont éclaté entre les manifestants et les forces de l'ordre.
Dans un contexte encore flou, un policier albanais a abattu Klodjan Rasha, 25 ans, un jeune homme qui aurait violé le couvre-feu. Cet événement a provoqué des manifestations en série et la démission du ministre de l'Intérieur Sandër Lleshaj.
Ancien chef de la guérilla indépendantiste, le président du Kosovo Hashim Thaci est accusé par le tribunal spécial de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. Une annonce qui a eu lieu alors que l'intéressé se rendait à Washington.
Depuis plus de vingt ans et la guerre tragique en ex-Yougoslavie, la menace provenant des Balkans qui germe au cœur du vieux continent pourrait constituer, selon Sébastien Boussois, un grave danger à venir pour la sécurité de l’Europe.
Les pays de l'UE ont approuvé l'ouverture des négociations d'adhésion à l'Union pour la Macédoine du Nord et, sous conditions, l'Albanie. «Un message fort et clair aux Balkans occidentaux», selon la Commission européenne.
Le président serbe, Aleksandar Vucic, a dénoncé l'absence d'aide de l'Europe dans la lutte contre le coronavirus, se désolant que «la solidarité européenne n'existe pas». Il a annoncé vouloir se rapprocher de la Chine.
Bruxelles prévoit une procédure d'adhésion à l'UE plus stricte et réversible censée répondre aux conditions de la France. Celle-ci s'est dit favorable mais veut d'abord constater la réalité des réformes demandées à l'Albanie et la Macédoine du Nord.
Ce 17 novembre, la Marseillaise a été sifflée par le public du stade albanais Kombëtare, avant le match qualificatif à l'Euro 2020 entre l'Albanie et la France. Lors du match aller, l'hymne d'Andorre avait été diffusé à la place de celui d'Albanie.
Défavorable à l'entrée de la Macédoine du Nord et de l’Albanie dans l'Union européenne, Emmanuel Macron s'est attiré les foudres de ses partenaires européens. Néanmoins, le sujet de l'élargissement devrait rapidement être mis de nouveau sur la table.
Le prix Nobel de littérature a été décerné à l'écrivain autrichien Peter Handke. Un choix qui ne fait pas l'unanimité dans les Balkans étant donné le soutien qu'avait affiché l'homme de lettres à l'ancien président serbe Slobodan Milosevic.
Avant le match international entre la France et l'Albanie, les joueurs albanais ont eu la surprise d'entendre l'hymne d'Andorre. Peu après, le speaker du stade a présenté ses excuses aux supporters... arméniens. Les Albanais n'ont pas apprécié.
20 ans après la fin du conflit au Kosovo, les autorités de Pristina ont invité des représentants américains de l'époque afin qu'ils soient honorés. L'ancien président Bill Clinton a désormais un timbre à son effigie et Madeleine Albright une statue.
En dépit de leur passé très trouble, les dirigeants kosovars ont toujours bénéficié du soutien des occidentaux. A quelques semaines d'un sommet où sera discuté l'adhésion de Belgrade à l'UE, le regain des tensions dans la région interpelle.
Le président des Républicains matraque que la liste de son parti s'oppose à l'élargissement de l'Union européenne, vu comme «une erreur». Et Laurent Wauquiez s'excuserait presque d'avoir été un ex-militant de l'élargissement lorsqu'il fut ministre ?