BRAS DE FER

Un ancien militaire et indicateur de la DGSI a été mis en examen dans l'enquête sur les attaques de Trèbes et Carcassonne. Soupçonné d'avoir fourni l'arme au terroriste, il assure au contraire avoir alerté sur la radicalisation de Radouane Lakdim.
La chaîne d'information en continu a été mise en demeure par le Conseil supérieur de l'audiovisuel qui lui reproche d'avoir manqué de rigueur, au moment des attentats de Trèbes et de Carcassonne, dans sa diffusion d'informations sur l'assaillant.
Plus d'un an après les attaques de l'Aude, où le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame et trois autres victimes avaient perdu la vie, la mère et les deux sœurs de Radouane Lakdim ont été placées en garde à vue après avoir été interpellées par la SDAT.
Presqu'un an après les meurtres commis par le terroriste franco-marocain Radouane Lakdim, l'enquête progresse. Selon les informations de RTL, les projets du djihadiste n'auraient pas été inconnus de son entourage.
En déplacement à Carcassonne pour honorer les forces de l'ordre et les fonctionnaires mobilisés lors des attentats de Carcassonne et Trèbes et des inondations d'octobre, le ministre était attendu par une cinquantaine de Gilets jaunes.
Soupçonné d'avoir participé à la radicalisation de l'auteur de la prise d'otage mortelle du Super U de Trèbes, Arsène A., un quadragénaire connu des services de police, a été interpellé à son domicile à Carcassonne.
Des ponts détruits, des personnes emportées dans leur sommeil et des niveaux de crues qui n'avaient plus été atteints depuis 1891 : l'Aude est confrontée à des pluies records. Toute la zone est en alerte et le bilan provisoire est de 11 morts.
Le Monde et Le Parisien ont reconstitué l'ensemble des événements de l'attentat de Trèbes du 23 mars, après avoir accédé au dossier d'instruction. Ils ont détaillé le déroulé des faits lors du huis clos entre le gendarme et Radouane Lakdim.
La mairie (LR) de Montfermeil a renommé un parvis au nom du Colonel Arnaud Beltrame, «victime du terrorisme islamiste». Un hommage vu comme une «provocation» par les élus d'opposition ; une «réalité factuelle» répond le maire.
Alors que l'enquête judiciaire progresse sur les attentats de l'Aude qui ont coûté la vie à quatre personnes le 23 mars, Le Parisien fait état d'un laps de temps de dix minutes entre le signal envoyé par le lieutenant-colonel Beltrame et l'assaut.
Un hommage national a été rendu au colonel Arnaud Beltrame le 28 mars dans les écoles. Si deux syndicats ont critiqué la consigne du ministère, un professeur dénonce un hommage mal organisé, voire inexistant dans certains établissements scolaires.
Réalisé auprès de 1 009 personnes, un sondage réalisé après l'attentat de Trèbes tend à montrer que les personnes interrogées sont largement favorables aux propositions défendues par les partis de droite sur la gestion des personnes fichées S.
«Il y a quand même une justice» : une militante végane qui a déclaré sur Facebook n'avoir aucune compassion pour le boucher mort lors de la prise d'otage de Trèbes a été placée en garde à vue pour «apologie du terrorisme».
Quelques jours après l'attaque terroriste de Trèbes, dans l'Aude, Marielle Beltrame, a accordé une interview à l'hebdomadaire La Vie. Elle fait le portrait d'un mari pénétré de valeurs chrétiennes qui appartenait à la famille de la gendarmerie.