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A l'occasion du troisième anniversaire de «l'occupation» turque, en référence à l'opération «Rameau d'olivier» lancée en janvier 2018 par Ankara, des centaines de manifestants ont marché dans le village syrien de Fafeen, au nord-est d’Alep.
Déjà active dans le nord de la Syrie, la Turquie veut intervenir à l'est de l'Euphrate, en territoire syrien contrôlé par les forces kurdes. Ankara ne cesse de défier les Etats-Unis en attaquant la coalition arabo-kurde soutenue par Washington.
Alors que Washington et la Turquie se sont entendus sur le dos des Kurdes, une délégation des Forces démocratiques syriennes, coalition arabo-kurde, est à Damas pour entamer des négociations sur l'avenir du nord et de l'est de la Syrie.
En accord avec les Etats-Unis, l'armée turque aurait pris le contrôle des abords de la ville syrienne de Minbej. Après s'être opposées, les deux puissances belligérantes se seraient entendues pour garder la main sur cette région stratégique.
Le secrétaire d'Etat américain a annoncé que la France avait envoyé des soldats en renfort au début du mois d'avril. Selon Washington, il ne s'agirait pas de contrer les opérations militaires de la Turquie mais d'empêcher un retour de Daesh.
Le président turc a accusé le Premier ministre d'être un «occupant» et un «terroriste», après des affrontements meurtriers entre Gaza et Israël. Benjamin Netanyahou a répliqué en accusant Recep Erdogan de massacrer des civils dans le Nord syrien.
Des jeunes de l'AKP ont entonné un verset coranique alors que le président turc annonçait la mort de 3 747 «terroristes» lors de l’opération militaire à Afrin en Syrie, contre les milices kurdes. Une réaction qui n’a pas été du goût de ce dernier.
Tandis qu'Ankara menace de poursuivre son opération à Minbej, Washington et Berlin dénoncent son attaque sur Afrin. Ces déclarations surviennent alors que la Turquie a rempli son principal objectif, au mépris de l'avis de ses alliés de l'OTAN.
Damas a dénoncé, ce 19 mars, la présence militaire turque dans la ville syrienne d'Afrin. Elle a été arrachée aux YPG kurdes par l'armée turque et ses alliés, dans le cadre de l'opération Rameau d'olivier lancée par Ankara le 20 janvier.
Alors que les forces turques et des rebelles syriens alliés d'Ankara ont pris le contrôle d’Afrin le 18 mars, les milices kurdes des YPG ne s'avouent pas vaincues et promettent des opérations ciblées afin de reprendre la localité syrienne.
Selon Ankara, l'armée turque et ses alliés, parmi lesquels les rebelles de l'Armée syrienne libre, ont repris le contrôle de la ville d'Afrin, qui était jusqu'à présent contrôlée par les milices kurdes des YPG.
Sept ans après le début du conflit, les Occidentaux, farouches partisans d'un changement de régime, ont échoué à atteindre leurs buts de guerre. Damas, avec l'aide de la Russie, a repris le dessus. Mais le prix de l'ingérence occidentale est élevé.
Dans un entretien avec Le Monde, François Hollande a eu des mots durs contre l'intervention turque ciblant des milices kurdes en Syrie. Une opération menée de concert avec notamment l'Armée syrienne libre, armée par la France sous sa présidence.
Sur les Champs-Elysées et à Bruxelles, plusieurs centaines de manifestants ont dénoncé la politique de la Turquie d'Erdogan, qui mène une campagne aérienne en Syrie contre les milices kurdes du YPG, considérées comme terroristes par Ankara.
Les associations féministes et les syndicats ont tenu un rassemblement à Paris à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes pour réclamer l'égalité salariale. Ailleurs dans le monde, des femmes ont également investi les rues.
Des Kurdes et des membres d’organisations pacifistes, environnementales et de défense des droits des femmes se rassemblent ce 3 mars à Berlin pour protester contre l’offensive turque dans la région d’Afrin, en Syrie.
Dans le cadre de l'opération militaire que mène la Turquie dans la région d'Afrin en Syrie, contre la milice kurde des YPG, la Turquie a perdu huit soldats sur la seule journée du 1er mars.
Le Conseil de sécurité russe a estimé que, en livrant des armes et en encourageant les aspirations séparatistes parmi les Kurdes, Washington avait poussé Ankara à intervenir à Afrin, en Syrie.
Ankara a envoyé des unités spéciales dans la région d'Afrin, dans le nord de la Syrie, en préparation de la nouvelle phase de son opération «Rameau d’olivier», alors que le Conseil de sécurité vient de voter un cessez-le-feu.
En plein meeting, le dirigeant turc a invité sur scène une enfant en uniforme militaire et lui a assuré qu'elle recevrait les honneurs de l'Etat si elle était prête à mourir pour son pays. Une déclaration qui a été très critiquée par ses opposants.