MacronLeaks
BRAS DE FER

Le président français est mis en cause dans un rapport parlementaire, publié ce 18 juillet, concernant les «Uber Files». Ses auteurs dénoncent l’existence d’une relation «opaque» et «privilégiée» entre Emmanuel Macron et le géant américain des VTC.
Nouvelles révélations du Monde, qui a enquêté sur les pratiques financières supposément douteuses d'Alexandre Benalla, alors que celui-ci dirigeait la sécurité du candidat d'En Marche! dès 2016. Des agents de sécurité auraient été payés en liquide.
Un rapport publié le 4 septembre et présenté à la ministre des Armées, épingle les «manipulations de l'information» dont seraient responsables la Russie et, à travers elle, RT. Un moyen de remettre en selle les projets de loi anti-fake news ?
L'inconfort de LREM et du gouvernement est manifeste : la loi française est déjà dotée d'un arsenal pour lutter contre les fausses informations et garantir la liberté de la presse. Interrogés par RT, sémiologues et juristes se disent sceptiques.
Si la Commission nationale des comptes de campagne a signalé à la justice quatre irrégularités dans les comptes d'En Marche !, le parquet de Paris n'a pas décidé de donner suite et a fait valoir l'«absence de mauvaise foi des donateurs».
Alors que WikiLeaks assure avoir authentifié au moins 21 075 des 74 000 courriels supposés venir de l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron, les internautes listent et commentent leur contenu. Des investigations à la pertinence parfois discutable.
L'organisation de Julian Assange a mis en ligne une archive plusieurs dizaines de milliers de courriels échangés par l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron entre 2009 et 2017. Un outil de recherche par mots-clés est à la disposition du public.
Le directeur général de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information Guillaume Poupard a expliqué qu'aucune trace de hackers russes n'avait été relevée dans l'attaque de l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron.
Parmi les milliers de données fuitées de l'équipe d'Emmanuel Macron figure le nom d’Alain Tourret. Pourtant partisan de la moralisation de la vie publique, ce proche du président aurait réglé des achats personnels avec son enveloppe de député.
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