SIDERANT

Une nouvelle tête est tombée au Brésil dans le scandale de corruption qui tient en haleine le pays depuis cinq ans. Michel Temer est soupçonné d'avoir été à la tête d'une organisation ayant détourné des centaines de millions d'euros.
Les magistrats du Tribunal supérieur électoral du Brésil ont invalidé la candidature de Luiz Inacio Lula da Silva au prochain scrutin présidentiel. Celui qui fut le président du Brésil de 2003 à 2011 est actuellement incarcéré, accusé de corruption.
Lula se porte officiellement candidat à la présidentielle d’octobre prochain depuis sa prison de Curitiba. Maurice Lemoine, spécialiste de l’Amérique latine, a estimé sur RT France que l'ex-président brésilien avait peu de chance d'y concourir.
Après une décennie de forte solidarité entre les pays du sud sous la bannière de l'anti-impérialisme, la donne a changé. Mais si elles ont évolué, les initiatives de coopération visant à tenir tête à l'Oncle Sam n'ont pas disparu pour autant.
Dans le cadre de la Grande Interview, Katia Pecnik reçoit Rafael Heiber, le directeur du think tank Common Action Forum, qui vient évoquer l’assassinat de l’activiste brésilienne Marielle Franco le 20 mars.
Marielle Franco, élue de gauche antiraciste et anti-violences policières, a été assassinée le 9 mars en plein centre de Rio. Tandis que des Brésiliens manifestent leur colère, TV Globo a révélé que les munitions venaient d’un stock de la police.
Ardemment souhaité par les lobbyistes ruraux, le saccage d’une réserve amazonienne ordonné par le président Temer vient d’être gelé. Derrière cette affaire, l’itinéraire d’un chef d’Etat que ses détracteurs accusent d'être à la merci des lobbies.
Le président russe a fait connaître à la presse ses attentes en matière de coopération politique et économique entre les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) qui tiendront un sommet du 3 au 5 septembre 2017.
Une force de 10 000 hommes, dont 8 500 militaires, a commencé à se déployer le 28 juillet dans Rio de Janeiro pour rétablir la sécurité dans la ville en proie à une flambée de violence liée au trafic de drogue et au marasme économique.
Le président brésilien Michel Temer l'a échappé belle. Le tribunal qui s'est penché sur des accusations d'irrégularités dans la campagne électorale de 2014 lui a accordé un non-lieu par une étroite majorité.
Le gouvernement brésilien a déployé l'armée face à 35 000 manifestants venus réclamer la démission du président Michel Temer, sur fond de scandale de corruption. Des activistes s'en sont pris à des bâtiments publics.
Des protestations massives appelant à la démission du président brésilien Michel Temer suite aux graves accusations de corruption et d'entrave à la justice ont éclaté dans au moins 16 régions du pays, le 21 mai.