Pays baltes
BRAS DE FER

L'Union européenne a décidé une concession à ses membres les plus hostiles à la Russie en suspendant l'accord sur l'assouplissement du régime des visas avec la Russie de 2007. Sans imposer un bannissement général comme le réclamait l'Ukraine.
La Russie a vivement condamné le 11 août la déclaration du Parlement letton la qualifiant d’«Etat soutenant le terrorisme», tout en accusant Riga d'entretenir des liens ambigus avec le bataillon néonazi ukrainien Azov.
Après avoir restreint le fret ferroviaire de marchandises russes transitant par son territoire, la Lituanie légifère pour s’interdire d’acheter du gaz russe. Il pourra toutefois transiter à destination de l'enclave russe de Kaliningrad.
Le président américain a présenté les contours d'une présence militaire renforcée des troupes étatsuniennes en Europe. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a indiqué ne pas être impressionné par l'annonce, sans exclure de réagir.
La principale bourse d’électricité du Nord de l’Europe a notifié le 20 mai au producteur russe InterRao une interdiction d’exporter vers les trois pays baltes. Ils avaient déjà renoncé au gaz russe début avril.
Le département de la sécurité de l'Etat de Lituanie serait sur le point de mettre en vente un de ses centres d'entraînement. Celui-ci aurait pu servir à la CIA de prison dans laquelle des individus suspectés de terrorisme étaient torturés
L'Estonie, la Lettonie et la Lituanie vont envoyer de missiles aux autorités ukrainiennes pour leur défense «en cas d'agression russe». Or, la Russie a démenti à maintes reprises les allégations selon lesquelles elle envisagerait d'envahir l'Ukraine.
Selon Moscou, un avion de reconnaissance Atlantique 2 de l’armée française qui s'approchait de la frontière russe a été escorté par un chasseur russe Su-27 au-dessus de la mer Baltique. Paris n'a pas commenté l'incident dans l'immédiat.
En visite dans des pays baltes, partisans de la ligne dure envers la Russie, le président français a justifié sa stratégie de dialogue avec Vladimir Poutine, comparant cette relation à une danse.
Le ministre de la Défense russe Sergueï Choïgou a fustigé la multiplication des exercices aériens de l'OTAN non loin des frontières russes. Le ministre regrette des «simulations de frappes aériennes» et une évolution troublante de la situation.
L'augmentation en intensité des exercices de l'OTAN à la frontière russe sont le signe que l'Alliance atlantique se prépare à un conflit militaire de grande envergure d'après l'état-major russe, qui appelle l'OTAN à une reprise de la collaboration.
Le président turc a assuré qu'il s'opposerait au plan de l'OTAN, visant à renforcer, sous prétexte de menace russe, les défenses des pays baltes et de la Pologne, tant que l'alliance ne qualifiera pas la milice kurde des YPG de «terroriste».
Les légionnaires lettons de la Waffen-SS sont la fierté de la Lettonie, selon le ministre de la Défense letton Artis Pabriks. Moscou tire la sonnette d'alarme à l’ONU.
Malgré les hésitations du Danemark et les menaces américaines, Alexeï Miller est confiant. Le patron de Gazprom a affirmé que le projet Nord Stream 2 avait atteint un «point de non-retour», et que le gazoduc entrerait en service début 2020.
Lors d'une interview à la chaîne YouTube Thinkerview, le leader de La France insoumise a insisté sur la nécessité pour la France de sortir du commandement intégré de l'OTAN. Il prône également une détente des relations entre la France et la Russie.
Devant quelque 400 expatriés russes réunis à Moscou, le maître du Kremlin s'est engagé à protéger les intérêts et droits de ses compatriotes. Ceux-ci, a-t-il rappelé, sont notamment menacés en Ukraine et dans les pays baltes.
Dans ce petit pays balte membre de l’UE, la classe politique entend continuer coûte que coûte son orientation atlantiste viscéralement anti-russe, analyse Pierre Lévy, rédacteur en chef du mensuel Ruptures.
L'OTAN lance à la lisière de la frontière russe l'un des plus importants déploiements de soldats américains en Europe depuis la fin de la guerre froide. Pilotée par Washington, cette énième manœuvre militaire est censée parer à une «crise».
Le ministre allemand de l'Economie Peter Altmaier se dit prêt à répondre si les intérêts européens sont négligés par la politique américaine de sanctions, notamment contre la Russie. Mais Paris semble plus réticent à froisser les Etats-Unis...
Outre la majeure partie de la planète, certains pays du camp occidental ont aussi préféré se tenir à l'écart de la campagne militaire des Etats-Unis contre la Syrie et son allié russe. C'est le cas de l'Allemagne, du Canada, mais aussi de l'Italie.
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