BRAS DE FER

Confronté à une grave pénurie de personnel au centre hospitalier, Denis Thuriot a choisi de recourir à une liaison aérienne avec Dijon afin d'acheminer des médecins. La mesure est selon lui moins onéreuse que le recours à des intérimaires.
Souhaitant tirer la sonnette d'alarme quant à leurs conditions de travail très dégradées, la plupart des soignants des urgences de l'hôpital de Pontoise ont décidé de se mettre en arrêt-maladie, à l'instar du personnel épuisé d'autres établissements.
Révélé par le Monde, un rapport daté de fin 2021 montre que les magistrats de la rue Cambon avaient alerté le gouvernement des dérives liées à l’utilisation des prestations de conseil, en particulier dans le cadre de la crise sanitaire.
Dans une tribune, quelques 10 000 personnels de santé demandent directement au chef de l'Etat de prendre des mesures face à la situation extrêmement dégradée des services pédiatriques, débordés par l'épidémie de bronchiolite.
Le pédiatre Rémi Salomon a indiqué que la prise en charge des patients se dégrade fortement, au risque de voir se produire un «drame». Selon lui, les coups de pouce budgétaires du gouvernement restent insuffisants pour retenir des personnels à bout.
Une journée d'action conjointe associant plusieurs professions judiciaires a été organisée ce 22 novembre pour dénoncer des conditions de travail très dégradées et le manque de moyens. Elles ont reçu le soutien de personnalités politiques de gauche.
Alors que François Braun a vivement démenti un tri des patients résultant de l'incapacité des services pédiatriques à faire face à l'épidémie de bronchiolite, des médecins ont maintenu qu'ils en étaient réduits, faute de moyens, à cette extrémité.
Plus d'une trentaine d'enfants malades ont été transférés vers d'autres régions en raison de la saturation des services pédiatriques franciliens, une situation vivement critiquée par les médecins et plusieurs voix de l'opposition.
Le projet de réorganisation de la PJ porté par le ministre de l'Intérieur est vivement contesté depuis des semaines par les agents. Malgré des critiques venant aussi des professionnels de la justice et de l'opposition, la réforme reste à l'agenda.
Selon Le Monde, l'ex-ministre des Comptes publics a recouru à un cabinet de conseil afin d'évaluer l’opportunité de présenter aux citoyens une estimation du coût des services publics qu'ils utilisent. Le projet aurait été abandonné car trop sensible.
Rassemblés dans le collectif #Onveutdesprofs, des parents d'élèves confrontés à l'absence de professeurs dans une série d'établissements réclament une indemnisation à l'Etat pour «manquement au service public».
Polit'Mag avec Claudio Calfuquir, secrétaire national du Parti de gauche, Didier Birig, secrétaire général FO Santé, Akila Elsody, adjointe au maire de Drancy, et Arthur Paris, porte-parole de Reconquête.
Les sociétés de journalistes des médias publics France 24 et RFI se sont insurgées après des déclarations d'Emmanuel Macron sur l'influence médiatique internationale de la France, qui les assimileraient selon eux à des «porte-voix» de l'Etat.
Jean-Pierre Bosino, maire communiste de Montataire, a annoncé s'attendre à un quadruplement des dépenses d'électricité de la commune, de 600 000 à 2,5 millions d'euros. Il refuse de s'acquitter de telles sommes et a appelé d'autres élus à l'imiter.
Selon des révélations du Parisien, les urgences hospitalières du département du Vaucluse traversent une situation catastrophique qui a amené des chefs de service à démissionner symboliquement. Des préavis de grève ont aussi été déposés.
Le président LFI de la commission des finances de l'Assemblée nationale souhaite examiner le «rapport qualité-prix» de cabinets tels que McKinsey et Capgemini, après les polémiques sur le coût du recours à ces consultants pendant la présidentielle.
Didier Maïsto, journaliste indépendant et les éditorialistes de RT France Alexis Poulin et Éric Revel, étaient sur Politmag pour parler de la pénurie de personnel soignant qui touche les hôpitaux publics.
D'après Le Parisien, le président ne devrait pas participer à l'émission «Elysée 2022» avant le premier tour, décision qui a fait réagir les journalistes de France 2 alors que tous ses concurrents se sont pliés à l'exercice.
Fragilisé par le rapport de la commission d'enquête sénatoriale et attaqué par les oppositions, le gouvernement a organisé une conférence de presse pour déminer l'affaire du recours à des consultants du secteur privé, qui aurait été selon lui limité.
Un collectif citoyen reproche à France TV Slash de manquer de pluralisme sur les sujets qu'elle aborde. La chaîne numérique du service public est accusée d'être sous l'emprise de l'idéologie «woke». Une pétition a été lancée.