BRAS DE FER

Fayez al-Sarraj, chef du GNA libyen en lutte contre les forces du maréchal Khalifa Haftar, a annoncé ce 21 août un cessez-le-feu dans «tous les territoires» du pays. Un communiqué similaire a été simultanément publié par le Parlement de l'est.
Un cessez-le-feu est entré en vigueur le 27 juillet dans l'est de l'Ukraine, région en proie à un conflit opposant forces ukrainiennes et rebelles pro-russes, et semble tenir malgré des tirs nocturnes dénoncés par Kiev.
L'accord conclu le 29 février entre Washington et les Taliban afghans a été adoubé par le Conseil de sécurité de l'ONU, laissant entrevoir la fin de dix-huit années de guerre. De son côté, Kaboul s'est dit prêt à libérer 5 000 prisonniers taliban.
L'accord entre les Etats-Unis et les Taliban connaît son premier couac. Le président afghan, tenu à l'écart des pourparlers de paix, a annoncé qu'il ne s'était pas engagé à libérer 5 000 prisonniers taliban, comme le prévoit une clause de l'accord
Les deux chefs libyens étaient présents à Moscou pour négocier un accord formel de cessez-le-feu. Si le maréchal Haftar a quitté la capitale russe sans signer l'accord, la Russie a fait savoir qu'elle poursuivrait ses efforts en vue d'une trêve.
La crise en Libye est-elle en voie de connaître son épilogue ? Après neuf mois de combats près de la capitale libyenne Tripoli, ce 13 janvier, les belligérants libyens sont attendus à Moscou pour signer les modalités du cessez-le-feu.
La Libye se dirige-t-elle vers une période de paix durable ? Grâce à l'entreprise diplomatique des présidents turc et russe, le maréchal Khalifa Haftar et Fayez al-Sarraj, en conflit depuis avril dernier, ont accepté un (fragile) cessez-le-feu.
Une nouvelle réunion au «format Normandie» sur la crise ukrainienne est attendue depuis plusieurs semaines. Or, selon le porte-parole du Kremlin, les incessants changements de position de Kiev empêchent la préparation d'une telle rencontre.
Un accord a été décidé par toutes les parties sur la mise en place de la «formule de Steinmeier» en Ukraine. Une avancée importante vers le règlement du conflit qui fait rage dans l'est du pays. La nouvelle a été accueillie avec espoir à Moscou.
Selon Moscou, l'armée américaine a mis en danger la trêve dans la région d'Idleb décrétée par les autorités syriennes et russes. En cause : une frappe américaine contre des chefs djihadistes, menée «sans en notifier à l'avance la Russie».
L'armée russe a annoncé ce 30 août qu'un cessez-le-feu unilatéral, concernant uniquement l'armée syrienne, entrera en vigueur le 31 août au matin dans la région d'Idleb que le gouvernement syrien cherche à reprendre.
La situation est toujours aussi complexe à Idleb : Moscou a annoncé qu'un cessez-le-feu entre Damas et les combattants djihadistes avait été conclu, mais Ankara a de son côté déclaré qu'il n'était «pas possible» d'affirmer que cela avait été le cas.
La loya jirga, grande assemblée afghane, qui a rassemblé 3000 représentants à Kaboul, a appelé le pouvoir et les Talibans à s'engager dans un cessez-le feu dès le début du ramadan. Ces derniers ont signifié qu'ils s'opposeraient à tout accord.
Malgré un cessez-le-feu fragile à Hodeida, la situation est toujours aussi préoccupante au Yémen. Tom Peyre-Costa, du Conseil norvégien pour les réfugiés, fait le bilan de quatre ans d'affrontements entre la coalition saoudienne et les Houthis.
La coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite a encore frappé le Yémen. Et ce malgré le soutien, la veille, du gouvernement yéménite aux négociations de paix avec les rebelles Houthis après l'appel des Etats-Unis à un cessez-le-feu.
«Chaos», c’est sans aucun doute le mot qui définit le mieux le Soudan du Sud d’aujourd’hui. Des milliers de victimes et de déplacés, aucune solution en vue : est-il possible de mettre fin au conflit politico-ethnique sud-soudanais ?
Vladimir Poutine, Hassan Rohani et Recep Tayyip Erdogan, qui se rencontraient ce 4 avril à Ankara, en Turquie, ont annoncé qu'ils organiseraient un prochain sommet sur la Syrie, appelant à un «cessez-le-feu durable» dans le pays.
Des combattants djihadistes ont ouvert le feu sur des civils qui tentaient de fuir les combats dans la Ghouta orientale, tuant quatre personnes. D'autres civils seraient parvenus à tuer trois combattants.
Emmanuel Macron a demandé à son homologue turc d'appliquer la résolution des Nations unies qui exige un cessez-le-feu sur l'ensemble de la Syrie, et non pas seulement dans la Ghouta. Ce n'est pas la première fois que Paris interpelle Ankara.
Le président russe a ordonné la mise en place d'une trêve chaque jour entre 9h et 14h. D'après le ministre de la Défense Sergueï Choïgou, un corridor humanitaire sera ouvert afin d'évacuer les civils de la Ghouta.