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Un an après la suspension des ventes d’armes suspectées d’être utilisées dans des crimes de guerre au Yémen par l’Arabie saoudite, le Royaume-Uni a repris ses exportations vers Riyad, après avoir conclu qu'il ne s'agissait que d'«incidents isolés».
Ce 6 février, un cargo saoudien est arrivé à Cherbourg. Selon 17 ONG, il transporterait des armes militaires qui pourraient être être ensuite utilisées au Yémen. Ces ONG ont adressé un courrier au Premier ministre pour lui demander des explications.
Plusieurs célébrités, dont Catherine Deneuve et Vikash Dhorasoo, enjoignent la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, de cesser leurs ventes d'armes à l’Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis qui sont engagés dans la guerre au Yémen.
Alors que Narendra Modi était en visite en France, Emmanuel Macron a tenu à réaffirmer sa volonté d'intégrer l'Inde comme membre permanent au sein du Conseil de sécurité de l'ONU. Et ce alors que les tensions dans le Cachemire se sont amplifiées.
Le gouvernement britannique va cesser d'accorder de nouvelles licences d'armes à Riyad, après un jugement d'une cour d'appel de Londres l'exhortant à revoir ses pratiques en matière de ventes au royaume wahhabite. Il a toutefois contesté cet avis.
Trois hommes suspectés d’être les animateurs de French Deep Web-Market, un site qui proposait à la vente, drogues, armes et faux papiers, ont été mis en examen le 16 juin. Le parquet de Paris a requis le placement de deux d’entre eux en détention.
Peu après l'exécution barbare du journaliste Jamal Khashoggi par des émissaires saoudiens, le département américain de l'Energie a accordé deux autorisations à des sociétés pour une collaboration sur le nucléaire avec le royaume.
L'Arabie saoudite, mise en cause pour son rôle dans la guerre au Yémen, est le troisième client de la France en 2018 en matière d'armement. Les montants des contrats avec la monarchie wahhabite dans ce domaine ont d'ailleurs augmenté de 50% en un an.
Le Bahri Tabuk, cargo qui aurait pu charger des armes françaises à destination de l'Arabie Saoudite, n'a embarqué que du matériel civil selon des dockers de la CGT. Les ONG maintiennent la pression pour perturber ces livraisons de matériel militaire.
Une manifestation s'est déroulée dans le port de Gênes en Italie. Des syndicalistes dockers ont tout tenté pour empêcher le transfert de générateurs électriques au cargo saoudien Bahri-Yanbu, supposant qu'ils auraient une finalité militaire.
Des dizaines de personnes réunies au port du Havre ont protesté le 9 mai contre la vente d'armes françaises à l'Arabie saoudite. Le royaume est engagé dans une guerre meurtrière au Yémen.
Lors d'un sommet européen, Emmanuel Macron a déclaré assumer la vente d'armes à l'Arabie saoudite. Plusieurs associations ont déposé un référé au tribunal administratif de Paris contre une livraison devant avoir lieu dans le port du Havre.
La journaliste yéménite Afrah Nasser a lancé une pétition pour soutenir ses confrères français Geoffrey Livolsi, Mathias Destal et Benoît Collombat. Ils sont convoqués par la DGSI après leur enquête sur l'utilisation d'armes françaises au Yémen.
Le député indépendant Sébastien Nadot dénonce sur le plateau de RT France les mensonges de la ministre Florence Parly concernant l'utilisation d'armes françaises au Yémen, et souligne que la France est en infraction avec le droit international.
La coalition menée par l'Arabie saoudite a utilisé des armes vendues par Paris dans le cadre de ses opérations militaires au Yémen. Malgré le discours officiel de Paris, ces armes pourraient donc être à l'origine de nombreuses pertes civiles.
Deux semaines après avoir prolongé le gel des ventes d'armes à l'Arabie saoudite, Berlin a approuvé la livraison de composants pour des équipements militaires destinés à Riyad. Ils seront livrés à Paris, qui les exportera à son tour vers Riyad.
Ancien député LREM, Sébastien Nadot, désormais parlementaire indépendant, a interrompu une séance à l'Assemblée en brandissant une banderole fustigeant le rôle de la France dans la guerre au Yémen car elle continue à vendre des armes aux Saoudiens.
Le secrétaire d'Etat Mike Pompeo a fait savoir que Washington avait besoin de «quelques semaines de plus» pour mettre en place des sanctions contre les individus impliqués dans le meurtre du journaliste.
«Le compte n'y est pas» : le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a assuré que Paris attendait plus de Riyad concernant l'enquête sur le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi. Il a promis des sanctions, communes avec les Européens.
Alors que la polémique fait rage sur la politique à tenir vis-à-vis de l’Arabie saoudite en pleine affaire Jamal Khashooggi, la ministre française des Armées, Florence Parly, a minimisé le volume des ventes d’armes françaises au Royaume.