ANALYSE

Alors que l'Arabie saoudite a récemment exécuté 47 détenus, le bureau du ministère des Affaires étrangères britannique pour le Moyen-Orient a pourtant salué des «progrès notables» effectués dans le domaine des droits de l'Homme.
Au lendemain de l'exécution de 47 personnes dont le leader chiite, le Cheikh Nimr Baqer al-Nimr, Riyad a annoncé officiellement la rupture de ses relations diplomatiques avec Téhéran.
Le président du Conseil américano-iranien Hooshang Amirahmadi a déclaré à RT que les Etats-Unis doivent non seulement critiquer l’Arabie saoudite pour l’exécution de l’imam chiite mais aussi la condamner car elle gâche la réputation de Washington.
Le chef religieux chiite Nimr Baqer al-Nimr, exécuté samedi en Arabie saoudite, était un défenseur charismatique de la minorité chiite. Virulent critique de la dynastie sunnite au pouvoir, il était depuis plusieurs années dans leur ligne de mire.