Les événements violents survenus le 5 décembre lors des manifestations contre la loi Sécurité globale sont le signe d'une tension qui ne cesse de monter sur le terrain et qui inquiète jusqu'au sommet de l'Etat.
La députée LREM Aurore Bergé a estimé dans une interview à France Info que la plupart des manifestants du week-end étaient dans la rue pour casser plutôt que pour revendiquer. Un avis qui n'est pas partagé par des opposants à la loi Sécurité globale.
Après les manifestations contre le projet de loi Sécurité globale dans toute la France, le porte-parole de Debout la France et le président de République souveraine ont livré leurs analyses sur RT France.
Au moins trois journalistes ont été blessés dans l'exercice de leur travail le 16 juin alors qu'ils couvraient la manifestation des soignants à Paris, entachée par des heurts entre black blocs et forces de l'ordre.
Comme en témoignent des images diffusées par CNews, des individus aux visages dissimulés ont porté des coups de pieds à une voiture du convoi de Marine Le Pen, qui se trouvait à Dijon pour une conférence de presse.
Soignants, manifestants ou politiques ont déploré que les affrontements entre black blocs et forces de l'ordre à Paris fassent passer au second plan les revendications de la profession, qui réclame davantage de moyens pour le secteur de la Santé.
Des heurts ont éclaté en marge de la manifestation des soignants à Paris : les forces de l'ordre ont essuyé des jets de projectiles et ont répondu par des tirs de gaz lacrymogène. La préfecture a dénoncé des «casseurs» sans lien avec les soignants.
Le maire du XVIIe arrondissement, une association de policiers en colère et Assa Traoré – militante connue pour ses propos virulents envers les forces de l'ordre – mettent en cause le préfet de police de Paris après les violences urbaines du 2 juin.
Une note de suivi des mouvances contestataires que RT France a pu consulter (ainsi que de nombreux autres confrères ces dernières semaines) est présentée comme une «alerte» d'un possible «embrasement» dans certains médias : qu'en est-il réellement ?
Selon une enquête du Point, l'«ultragauche» serait vue comme une menace par les services de renseignement qui tentent de démanteler les réseaux. Les autorités constatent une radicalité qui serait montée d'un cran.
Pour l'acte 64, des Gilets jaunes ont manifesté à Montpellier et Paris pour protester contre certaines mesures gouvernementales, notamment le projet de réformes des retraites, et réclamer l'instauration du référendum d'initiative citoyenne.
Alors que la grande partie des manifestants défile dans le calme contre la réforme des retraites ce 5 décembre à Paris, de premiers incidents ont éclaté vers 16 heures en tête de cortège. Des individus ont notamment renversé et incendié une remorque.
Des internautes se sont étonnés de la présence de monticules de pavés sur les Champs-Elysées, la veille du 5 décembre, soupçonnant qu'ils puissent servir de projectiles à d'éventuels casseurs. La mairie de Paris les a fait enlever.
Des éléments violents seraient attendus par centaines pour la journée de mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites. La préfecture de police de Paris et le ministre de l'Intérieur entendent faire montre d'une réplique sans faille.
L'acte 53 des Gilets jaunes a été marqué par des dégradations. Les différentes familles politiques ont chacune ciblé les responsables, selon elles, de cette situation. Donneurs d'ordres, manifestants radicalisés, extrême-gauche ?
Deux nouveaux blessés sont à déplorer après l'acte 53 des Gilets jaunes, émaillé de violences notamment à Paris. Un individu a perdu son œil touché par un tir des forces de l'ordre et un journaliste a été touché au visage par un projectile.
Le chef de file insoumis n'a pas mâché ses mots à l'encontre du préfet de Paris Didier Lallement, qu'il a accusé d'avoir «créé les conditions du débordement» place d'Italie, le 16 novembre, en demandant un départ de manifestation à cet endroit.
Pour l'acte 52, des milliers de Gilets jaunes ont défilé dans plusieurs grandes villes de province, le 9 novembre. A Paris, le début de journée a été calme avant qu'une manifestation sauvage à La Villette ne dégénère.
Deux jeunes individus ont été interpellés dans les Hautes-Alpes et les Hauts-de-Seine après que le préfet de police de Paris a porté plainte contre X pour apologie du terrorisme dans l'affaire des appels islamistes aux commissariats franciliens.
L'eurodéputé et vice-président du RN Jordan Bardella a estimé que le gouvernement «laiss[ait] volontairement» des groupuscules «d'extrême gauche» «discréditer les mouvements sociaux», au lendemain d'une journée de manifestations.