SIDERANT

Une nouvelle expertise confirme la responsabilité des policiers dans la mort de Cédric Chouviat, livreur décédé après une interpellation musclée en 2020 à Paris. Selon cette expertise, c'est bien au sol que la mort de Cédric Chouviat s'est jouée.
Christian Chouviat livre son témoignage auprès de RT France, plus d'un an après le décès de son fils à la suite d'un contrôle de police qui a dégénéré. «Il est tombé sur un assassin», assène le père de Cédric Chouviat.
La «clé d'étranglement», technique d'interpellation policière, est officiellement remplacée par trois nouvelles techniques, selon un courrier du patron de la police nationale daté du 30 juillet. Celui-ci fait savoir qu'elle présentait «des risques».
Une marche blanche a eu lieu le 3 janvier en mémoire de Cédric Chouviat, un livreur décédé un an auparavant lors d'un contrôle routier. Sa famille et ses proches demandent que toute lumière soit faite et justice contre les «violences policières».
Doria Chouviat a réagi aux propos tenus par les policiers ayant procédé à l'interpellation de son mari en janvier 2020. Ils étaient entendus par les juges dans le cadre de l'enquête visant à éclaircir les circonstances du décès de Cédric Chouviat.
Auditionné en Commission des lois, le ministre de l'Intérieur a choisi – pour évoquer son aversion du terme «violences policières» – des mots à la résonance particulière. Ceux-ci ont notamment choqué la famille de Cédric Chouviat.
Si les policiers assurent ne pas avoir su évaluer le niveau de détresse du livreur décédé après son interpellation, l'un d'eux aurait tenté d'arrêter son collègue. Une preuve que le récit des événements fait par les policiers serait erroné ?
Trois des quatre policiers nationaux qui étaient intervenus dans l'interpellation du livreur Cédric Chouviat à la suite de laquelle il décédait en janvier ont été mis en examen pour homicide involontaire.