BRAS DE FER

Le retournement global de conjoncture, dû à la hausse des coûts de l’énergie et son corolaire, l’inflation, a eu raison de la croissance de ces deux pays scandinaves très dépendants des exportations.
Interrogé sur France info, François Villeroy de Galhau s’est montré moins optimiste que le gouvernement pour l’année 2023, prévoyant une croissance inférieure à 1%. S'il ne l'a pas présentée comme inévitable, il n’a pas non plus exclu une récession.
Dans un pays dont le modèle économique était basé sur l’exportation de biens industriels, la fin du gaz russe bon marché est lourde de conséquences. Des usines commencent à fermer et l’action du chimiste BASF plonge.
Le Fonds monétaire international a revu à la baisse ses prévisions de récession en Russie. Selon l’institution financière, Moscou aurait adopté «la bonne position» suite aux sanctions occidentales, en menant «une politique monétaire restrictive».
Selon l'économiste Philippe Murer, la crise de l'énergie et la spirale inflationniste engendrent un risque de crise financière, conséquence de la politique des taux zéro introduite après le tsunami financier mondial de 2008.
Pour le chef de la diplomatie européenne, la politique monétaire de la Réserve fédérale des Etats-Unis engendre un «risque d'une récession mondiale ». Il s’inquiète aussi des conséquences de la fin du gaz russe bon marché et des débouchés chinois.
Une émission animée par Amira Bendjaballah Jean-Pierre et décryptée par Olivier Delamarche, avec Bernard Monot, économiste et ancien eurodéputé.
La livre et l'euro ont fini la semaine à des niveaux plus vus depuis des décennies face au dollar, les devises européennes souffrant des craintes de récession. Le yen résiste, mais le gouvernement a reconnu être intervenu sur le marché des changes.
Aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, dans la zone euro, mais aussi en Indonésie, les banques centrales remontent leurs taux directeurs pour tenter de juguler l’inflation engendrée par la hausse des coûts de l’énergie… au risque d’une récession.
Après les principaux instituts de conjoncture économique allemands, c’est au tour de la Banque centrale d’annoncer la probabilité d’une récession dans le pays dès cette année. En cause : le coût de l’énergie pour les entreprises.
Selon une étude de l'Institut de conjoncture économique allemand IFO le produit intérieur brut (PIB) de l'Allemagne devrait reculer de 0,3% en 2023 en raison de l’inflation et du manque de gaz russe.
L'économie française pourrait se trouver en récession l'an prochain, selon le gouverneur de la Banque de France, cité par l'AFP. Elle serait toutefois «limitée dans le temps», selon l'institution française.
La zone euro s'expose à une «récession» pour l'année 2023 en cas de «coupure totale» des livraisons de gaz russe, a prévenu lors d'une conférence de presse la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde.
Entre sanctions, mesures de rétorsions et fonctionnement aléatoire des gazoducs, l’Europe se prépare à un hiver sans gaz russe. Certains pays prévoient le rationnement et des économistes anticipent une récession.
Les dernières statistiques de l’indice des prix à la consommation en Grande-Bretagne révèlent en juillet un niveau que le pays n’avait plus connu depuis 1982. La Banque centrale a de nouveau relevé ses taux et s’attend à une récession durable.
La devise européenne a connu un record à la baisse face au billet vert en raison d’une crainte de récession dans la zone euro. Cette menace est largement liée à la hausse des coûts de l’énergie entraînée par le conflit en Ukraine.
Le ministre allemand de l’Economie s'attend à ce que les sanctions prises contre la Russie aient d’«importantes répercussions» sur sa propre économie. Avant même le début du conflit, Berlin anticipait un recul de son activité au second trimestre.
La Bundesbank vient de confirmer les estimations de l’institut allemand des statistiques : avec deux trimestres d’activité en recul, la première économie européenne entre en récession au 1er trimestre de l’année.
Le risque de récession se profile pour l'Allemagne après la contraction de son économie à la fin de 2021. Particulièrement touchée par les problèmes d’approvisionnement, elle s’en sort moins bien que l’Espagne, la France et l’Italie.
Terrassée par la pandémie de Covid-19, l'économie française a connu en 2020 sa plus forte récession depuis la Seconde Guerre mondiale. La chute est néanmoins un peu moins forte que prévu grâce à une résistance surprise au dernier trimestre.